Le lac d'Annecy n'a jamais été à un niveau aussi bas depuis 1947. La pluie se fait toujours attendre tandis que des activités nautiques sont suspendues.
À Annecy, la pluie se fait attendre et le niveau du lac continue inexorablement de baisser suite à une intense période de sécheresse. Selon l'AFP, c'est l'année des paradoxes, avec un niveau au plus haut en janvier suite à des précipitations abondantes. La cote de référence de 80 cm sous un pont de la rivière Thiou est actuellement à 20 contre 115 cm cet hiver. En plus d'un assèchement des affluents et du réchauffement climatique, les vannes pour réguler le niveau du lac et assurer un débit minimal à l'aval sont également restées ouvertes, aboutissant à la situation actuelle. Le Grand Annecy souhaite pouvoir gérer le niveau comme il le souhaite, or seul l'État peut autoriser ce changement.
En attendant, il est toujours possible de se balader jusqu'à 200 mètres du rivage tout en gardant pieds. Une partie des activités nautiques est suspendue, faute d'un niveau suffisant pour les bateaux. Quant à la faune, si les oiseaux sont plus nombreux à faire des haltes migratoires selon l'AFP, les poissons pourraient être les premières victimes de la situation. Selon la Frapna interrogée par l'AFP : "Moins d'eau dans les rivières et ruisseaux, voire pas du tout de débit, entraîne moins de dilution de la pollution qui s'y trouve, donc une concentration plus forte, ainsi que la mort des poissons et autres organismes vivants." A Annecy, un effet domino s'est mis en marche et les conséquences finales restent encore à découvrir.