L'augmentation annuelle du nombre d'habitants à Lyon ralentit significativement depuis 2015 selon les chiffres de l'Insee.
L'Insee publie ce jeudi les populations légales 2021 dans toute la France. Lyon compte ainsi 522 250 habitants contre 513 275 habitants en 2015. Par rapport à l'an dernier, on compte seulement 22 habitants supplémentaires. La croissance démographique annuelle est de 0,3 % entre 2015 et 2021, contre 1,2 % entre 2010 et 2015. En excluant les naissances et décès, Lyon perd des habitants avec un taux de variation annuel dû au solde migratoire de - 0,5 %.
Ralentissement dans la métropole de Lyon
A l'échelle de la métropole de Lyon, la population s'établit à 1 424 069 habitants en 2021 contre 1 370 678 en 2015. Si la croissance démographique ralentit également, elle reste plus dynamique qu'à Lyon avec un taux de variation annuel de 0,6 entre 2015 et 2021 contre 1,1 % en 2010 et 2015. Comme Lyon, la métropole a un solde migratoire négatif, de 0,1 %.
Avec 1 893 692 habitants en 2021, le département du Rhône se situe dans une dynamique démographie similaire à celle de la métropole de Lyon à l'exception d'un solde migratoire nul. "Le solde naturel (+0,7 %) contribue très largement à sa croissance (+0,6 %, soit +12 000 habitants par an en moyenne). Il s’agit du solde naturel le plus élevé de France de province", explique l'Insee.
Enfin, la région Auvergne-Rhône-Alpes atteint 8 114 361 d'habitants contre 7 877 698 en 2015. Là aussi, la croissance démographique annuelle ralentit, passant de 0,8 % par an entre 2010 et 2015 à 0,5 % par an entre 2015 et 2021.
La croissance démographique n'est pas forcément une bonne nouvelle.
Elle se traduit par une pression accrue sur le logement et est un facteur majeur de la crise du logement.
Seule une relative stagnation de la population permet de s'intéresser à la qualité du logement, à la rénovation, plutôt que construire à tout va et à tout prix.
Avec 522 250 habitants, Lyon retrouve sa démographie de 1968. La commune de 9 arrondissements est limitée en surface, contrairement à des villes plus ouvertes (Marseille, Toulouse....) Comme en IDF c'est la périphérie qui s'accroit et la métropole de Lyon est bien la 2° après celle de Paris. Comme a dit Philippe : "Collomb, c'était Lyon et Lyon c'est quelque chose !