Autrefois qualifié d’autoroute urbaine, le cours Emile-Zola qui permet de traverser Villeurbanne affiche aujourd’hui un visage tout autre. Après neuf années de requalification, le trafic automobile aurait été diminué par deux alors que la 3e phase des travaux s’est terminée fin 2022.
Terminée l’époque où le cours Emile-Zola s’apparentait à une véritable autoroute urbaine, permettant d’aller de Lyon, depuis le cours Vitton, jusqu’au boulevard périphérique Laurent-Bonnevay. Près de 150 ans après les premiers coups de pioche donnés sur cet axe traversant la ville, la municipalité présente non sans fierté les évolutions obtenues après neuf années de requalification.
"En neuf ans, nous avons requalifié un ouvrage qui a pris presque 100 ans à être créé"
Cédric Van-Styvendael, maire PS de Villeurbanne
Débuté en 2014 par une première tranche de travaux entre les rues du Commandant l’Herminier et Pierre Baratin, le réaménagement du cours Emile-Zola a connu une nouvelle étape en 2019 avec la livraison de son deuxième tronçon entre l’avenue Thiers et la rue Hippolyte Kahn, avant la réalisation de la phase 3 du projet entre la rue Pierre Baratin et le périphérique. Terminé fin 2022, celui a profondément changé le visage du quartier Cusset autour de l’axe Emile-Zola.
Plus de place aux piétons et cyclistes
"L’idée était d’obtenir une reconquête pour les piétons et les cyclistes tout végétalisant ce cours pour changer son image, malgré une contrainte importante avec la présence de la station de métro", explique Céline Durand, chef de projet au sein de l’agence Ilex. Deux parvis et une place, qui sera étendue au cours des prochaines années, ont été créés.
En parallèle, la Métropole de Lyon, en partenariat avec la Ville de Villeurbanne, a revu le flux de circulation automobile, en redistribuant les usages de la voirie sur le cours Emile-Zola. Désormais les cyclistes disposent d’une piste cyclable, les bus d’un couloir dédié et les voitures d'une voie de circulation, en direction du périphérique. "Il s’agit d’une évolution importante. À une époque, il y’a eu jusqu’à 20 000 automobiles sur ce cours. On n’a pas le chiffre exact, mais a priori ça a beaucoup baissé", souligne Fabien Bagnon, le vice-président de la Métropole de Lyon en charge des mobilités actives. Son président, Bruno Bernard, se veut un peu plus précis, selon lui "il y a aujourd’hui deux fois moins de circulation sur le centre du cours Emile-Zola".
8,3 millions d'euros
Au total, le réaménagement de ce tronçon de 470m, sur les 3,5 km de route que compte le cours Emile-Zola, aura nécessité 4,5 millions d’euros d’investissement de la part des deux collectivités. Auxquels s’ajoutent environ 3,8 millions d’euros ayant servi à financer le développement du nouveau quartier Liberté-Faÿs, où 267 logements ont été créés en partenariat avec des bailleurs. Tout en procédant dans le même temps à l’extension de l’école Renand Sud et à la construction du gymnase Jeanne-Desparmet-Ruello et du collège Gilbert-Chabroux.
Le maire de Villeurbanne Cédric Van-Styvendael se projette désormais sur le 4e et dernier tronçon de requalification du cours Emile-Zola au niveau du quartier des Gratte-Ciel, en gardant un oeil à l’opposé de l’axe, sur le périphérique. L’élu socialiste a toujours en tête l’idée de convaincre la Métropole de Lyon de procéder à une couverture du boulevard Laurent-Bonnevay afin d’unifier le territoire de Villeurbanne.
Cette photo représente bien le cours Emile Zola aujourd'hui, une rue vide aussi bien de vélos que de voitures et de piétons, on ne plus y circuler alors on passe ailleurs, plus de place pour se garer alors on se gare ailleurs etc....
Continuez... pour ma part, 7 ans que je ne mets plus de cours sur le cours Émile Zola et que je ne vais plus aux Gratte ciel...
Idem pour tous les autres axes à la politique identique.
En fait ous inscitez à aller voir ailleurs et non de prendre des alternatives de transport.
Point positif, j'ai trouvé des alternatives en banlieue qui elles, en profitent.