Grande cause du quinquennat, la lutte contre les violences conjugales est notamment prise en charge par les institutions judiciaires. Le parquet de Vienne demande plus de moyens pour cette cause.
La lutte contre les violences conjugales avait été déclarée grande cause du quinquennat par Emmanuel Macron, président de la République. Sont mobilisés les services de police et de gendarmerie et les institutions judiciaires. Le parquet de Vienne relaie l’appel de la Conférence Nationale des Procureurs de la République (CNPR) et affirme qu'"il faut impérativement doter les parquets de moyens supplémentaires dédiés à cette grande cause nationale".
"Avons-nous les moyens de faire ce qui doit-être fait ?", interroge le parquet. Il souligne que depuis 2020, 10 circulaires concernant les violences conjugales ont été émises, sans que des moyens supplémentaires soient alloués. "Repérer et protéger les victimes de ces violences, construire une procédure permettant de sanctionner les auteurs des faits par des réponses adaptées à la gravité de leurs actes et à leur personnalité, suivre l'exécution des mesures prononcées et veiller à leur effectivité", sont autant de tâches dont le parquet a la charge.
Le parquet de Vienne appellent aussi à renforcer les services de police et de gendarmerie et les services pénitentiaires, autres maillons de la chaîne. Ils soulignent que la société entière doit se questionner sur le sujet et repérer les signes avant-coureurs des violences conjugales.
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Et pas un mot sur des cours de psychologie dans toutes les écoles pour comprendre les mécaniques de la violence afin de les éviter ?
Un peu comme se plaindre d'un camion moteur allumé qui pollue, et ne pas vouloir arrêter le moteur.