Le dirigeant du groupe immobilier lyonnais Alila, Hervé Legros, a été mis en examen ce vendredi notamment pour "harcèlement moral au travail".
Entendu en audition libre jeudi puis placé en garde à vue dans la foulée avec son épouse, le PDG du groupe lyonnais Alila, Hervé Legros, a été mis en examen ce vendredi des chefs "de harcèlement moral au travail, travail dissimulé, faux et usage de faux et abus de bien sociaux" confirme le parquet de Lyon à Lyon Capitale.
Plusieurs chefs d'accusation écartés pour l'heure
Le chef d'entreprise a été placé sous contrôle judiciaire tandis que la garde à vue de sa femme a été levée jeudi par le juge d'instruction. Les chefs d'accusation "violences aggravées", "escroquerie", "abus de bien sociaux", "recel d'abus de bien sociaux", "menaces ou actes d'intimidation" n'ont donc pour l'heure pas été retenus.
En janvier 2023 déjà, l'entrepreneur avait été placé en garde à vue avec sa femme après l'ouverture d'une information judiciaire par le parquet de Lyon liée aux plaintes de 16 salariés du groupe. Des perquisitions avait été menées à son domicile et dans les bureaux de l'entreprise.
Dans un message posté sur Linkedin jeudi, Hervé Legros assure que "depuis 13 mois, beaucoup auraient pu sombrer ou envisager le pire pour mettre fin à ce calvaire. Je suis de même nature que le roseau ; je plie mais ne romps pas". En effet, son groupe a été condamné aux prud'hommes, a subi un redressement fiscal d'un million d'euros et a été exposé par une enquête de Mediacités révélant les tendances de l'entreprise à ne pas payer ses fournisseurs.
