Après l'agression à l'arme blanche d'un infirmier par un patient mineur, mercredi, le personnel du Vinatier organise une assemblée générale ce lundi matin, afin de se faire entendre par leur direction et par les autorités sanitaires.
L'agression a provoqué un profond émoi au sein du personnel du centre hospitalier. L'infirmier, blessé par un patient de 6 coups de couteaux, est dans un état rassurant, mais la gronde du personnel se poursuit.
A l'appel des syndicats CGT, FO et UNSA, une assemblée générale est organisée ce lundi pour envoyer une délégation auprès de la commission médicale d'établissement et organiser une action auprès de l'ARS. Les syndicats réclament d'urgence l'ouverture de lits supplémentaires et le renforcement des équipes, ainsi que la "remise en service d'un système de DAU". Soit un département d'aval des urgences, qui pourrait prendre en charge l'hospitalisation des patients qui passent par le service des urgences.
Dès jeudi, ils ont adressé leurs revendications à la direction de l'hôpital, qui leur a adressé une fin de non-recevoir, évoquant les contraintes financières et le manque de moyens.
"Toutes les conditions sont réunies pour que les agressions se reproduisent", déplorent les syndicats, qui ajoutent que "la ministre, l'ARS, notre direction ne peuvent plus fermer les yeux et doivent nous écouter".