Les éléments de l'enquête sur le meurtre du garçonnet de 11 ans, sauvagement poignardé ce lundi dans la petit bourgade de Lagnieu, s'accumulent, mais n'ont toujours pas mené jusqu'au meurtrier. Hier soir, l'appartement d'un jeune homme vivant à Lagnieu a été perquisitionné, ce dernier ayant disparu de chez lui depuis les faits. Une première piste a par ailleurs été écartée : un homme d'origine belge s'était, dans des propos confus, accusé du crime, et avait été interpellé mercredi à Agen, à plus de six heures de Lagnieu. Mais après audition, il semblerait que sa responsabilité ne soit en rien engagée. De la même façon, le procureur général de Bourg-en-Bresse a déclaré que l'hypothèse du drame familial était, en l'état, écartée. En effet, l'emprunte génétique inconnue, retrouvée sur le corps de Valentin, n'appartient à aucun de ses deux parents. Le couple a d'ailleurs voulu se montrer soudé, la mère de l'enfant démentant fermement hier une séparation avec son époux. Pour le moment, l'unique indice solide semble être cet ADN inconnu, qui a été transmis au fichier national afin d'être soumis à des comparaisons. Pour autant, cette précieuse trace ne servira que lorsqu'une piste sérieuse sera enfin trouvée. Le procureur a par ailleurs voulu calmer les esprits, affirmant hier qu'il fallait laisser le temps à l'enquête de se faire. Ce drame d'une grande violence a suscité une vive émotion à Lagnieu, ainsi qu'à Porcieu-Amblagnieu, village d'origine de Valentin, où les habitants ont prévu de faire une marche silencieuse ce dimanche matin. D.D.
Le petit Valentin tué à Lagnieu : la piste familiale serait écartée
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