Le préfet de la région Rhône-Alpes a rencontré les organisations de taxis ce matin et a annoncé, par voie de communiqué, qu'il allait prendre des mesures pour lutter "lutter contre l'exercice illégal de la profession de taxi."
Michel Delpuech, Préfet de la région Rhône-Alpes et Préfet du Rhône, a reçu le mardi 2 juin les organisations professionnelles des chauffeurs de taxis. Ces dernières ont exposés leurs réclamation, en particulier contre la société UberPop.
Le Préfet a demandé à Gerard Gavory, Préfet délégué pour la défense et la sécurité, de mettre en place, en lien avec le Parquet, une réunion spécifique du CODAF (Comité Opérationnel Départemental Anti-Fraude) afin de renforcer l'action coordonnée des services de l'Etat (police, douanes, services fiscaux) concernant cette problématique.
Il a également annoncé un renforcement des contrôles par les services de police. Il a aussi convenu d'avoir un nouvel échange après la décision que doit rendre la Cour de cassation le 30 juin prochain. Michel Delpuech examinera alors les mesures qui seront susceptibles d'être mises en œuvre pour renforcer encore l'action des pouvoirs publics.
La Cour de cassation a transmis au Conseil Constitutionnel deux QPC (question prioritaire de constitutionnalité) de la société UberPop. La société a reçu le droit d'exercer en attend la décision du Conseil constitutionnel.
Le Préfet a rappelé sa détermination à lutter contre l'exercice illégal de la profession de taxi. A ce jour 31 personnes ont fait ou font l'objet de poursuites par la justice suite au renforcement des contrôles de police.
Le Préfet Michel Delpuech n'est pas à son premier coup de semonce contre UberPop. En février 2015 alors qu'il était encore préfet de la région Aquitaine et du département de la Gironde, il avait déjà interdit par "arrêté de police générale, valable sur tout le département de la Gironde l’activité illégale dite UberPop".
