Lors d’une conférence de presse ce mercredi, le préfet a jugé la conjoncture régionale plus favorable ces derniers mois. Il vante le volontarisme de la puissance publique : Rhône-Alpes totalise 50 000 emplois aidés. Et il entend mobiliser les chefs d’entreprise autour des baisses de charges.
"Ma difficulté est de comprendre pourquoi le chômage progresse alors que les indicateurs passent au vert." Lors d'une conférence de presse ce 30 avril, le préfet, qui s'attendait à une inversion de la courbe du chômage l'an dernier, a expliqué observer une conjoncture régionale plus favorable ces derniers mois. Selon lui, si les chiffres sortis de Pole Emploi restent mal orientés, c'est que la population croît. Il assure que les services de l'Etat sont mobilisés : Rhône-Alpes compte 8 000 Emplois d'Avenir et, au total, 50 000 emplois aidés.
Après avoir rencontré lundi le président à l'instar des autres préfets, Jean-François Carenco est plus décidé que jamais à vanter la baisse des charges patronales promise par le Gouvernement. "Cela fait 15 ans que la France la réclame [la baisse des charges, ndlr]. Est-ce qu'on veut arriver à 26 % de chômage, comme en Espagne ?" a-t-il lancé. Le “crédit impôt compétitivité emploi” (CICE) va trouver une nouvelle réalité en mai, quand les entreprises bénéficieront d'une baisse de leur impôt société représentant 4 % de leur masse salariale. Puis viendra le “pacte de responsabilité”, dont les contours restent à préciser, mais que le préfet entend promouvoir auprès des chefs d'entreprise.
Sur le plan d'économies de 50 milliards voté mardi par les députés, Jean-François Carenco a vu "un effort collectif considérable", rappelant que le budget en France n'est pas équilibré depuis 1972. "Le président prend le problème à bras le corps, pour qu'on ne soit pas l'Argentine, la Grèce. Est-ce qu'on meurt ou est-ce qu'on vit ?"
Mais il croit à ce qu’il dit ? Les baisses de « charges » (donc, une diminution de notre salaire indirect en réalité) ne serviront bien sûr pas à créer des emplois, uniquement à enrichir les actionnaires et augmenter le salaire des seuls dirigeants. Ce n’est qu’un énorme cadeau de plus à ceux qui ont déjà trop.Les entreprises ne créent pas d’emplois. C’est la demande qui en crée. Frédéric Lordon l’explique fort bien : http://www.monde-diplomatique.fr/2014/03/LORDON/50233
Gemini! La politique de la demande que vous préconisez, déjà mise en oeuvre depuis pas mal d'années, a produit un déficit qui est passé de 1000 à 2000 milliards en moins de 10 ans, 70 milliards de déficit commercial chaque année, 5 millions de chômeurs, 10 millions de pauvres. Et vous voulez continuer dans cette voie? C'est la plus-value des entreprises qui crée la croissance et l'emploi. Rien d'autre. La planche à billets, c'est l'inflation automatique. Le choix est donc limité.
Mr Carenco ce qui se passe depuis des années est que la finance est en train de mettre les classes moyennes à plat ventre avec la complicité des 'politiques' et des médias, nous ne sommes pas tous dupes. Ces financiers complètement mégalos, en veulent toujours plus et iront jusqu'au bout pour assouvir leurs fantasmes. A quand votre tour ?
Les financiers responsables de tout, il ne faut pas abuser du cinéma! Vous sombrez dans la théorie du complot,vous aussi. Nous sommes encore en démocratie! Et la taxation à 75% pour les revenus supérieurs à 1 million, vous connaissez? Quant aux élucubrations du Monde Diplomatique, un journal qui, avec d'autres, a installé la repentance, le communautarisme et le Front National en France, permettez-moi de ne pas boire ses paroles!
@Chaffringeon. Les responsables sont les 'politiques', les médias et les financiers. La 'théorie du complot' que vous évoquez participe aussi à couper court à toutes discussions. D'autre part si avec toutes les niches fiscales et autres magouilles, vous connaissez une personne qui paie 75% d'impôt, il faut la faire connaitre car elle mérite bien la légion d'honneur. A voir http://www.dailymotion.com/video/x75e0k_l-argent-dette-de-paul-grignon-fr-i_news et en débattre démocratiquement ensuite.
on peut aisément comprendre qu'un préfet, payé depuis le jour de sa naissance par les contribuables, et qui n'a jamais tenu de bilan sur les objectifs posés, et qui n'a jamais tenu un budget autre qu'en appelant les recettes en face des dépenses (mêmes inconsidérées, mêmes d'intérêt privé sous appellation d'intérêt général), on peut comprendre qu'il ne comprenne pas pourquoi le chomage ne baisse pas malgré les artifices qu'il installe pour le cacher CA C'EST SUR !
C'est vrai, il y des niches fiscales qu'il faut contenir, et parfois de la dissimulation ou de l'évasion qu'il faut poursuivre sans relâche... mais il faut bien commencer par quelque chose, et 75% de taxation, c'est fort mais c'est bien. Les responsables sont les 'politiques' écrivez-vous. C'est vrai aussi mais en démocratie, les 'politiques' c'est nous. Nous avons toujours les élus que nous méritons...
@J.M.Chaffringeon. Vous pensez vraiment que les 'politiques' et les gens des médias qui profitent des niches fiscales vont se tirer une balle dans le pied. Le 'système' tel qu'il est, leur va encore bien. Si on nous disait la vérité je pense naïvement que nos votes seraient différents, voire peut-être nos actes.
'Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire': Jean Jaurès. Soyons courageux!
certes ! mais la vérité dérange, vous ne saviez pas ?c'est bien pour cela que la collusion est flagrante entre les 'journaleux' qui jouissent de la niche fiscale de réduction de 7200 € sur leurs revenus (tous frais payés par ailleurs par leurs employeurs ou sociétés) laquelle niche est votée par les élus, ce qui en contrepartie justifie bien quelques mensonges ou omissions d'informer ... il n'y a bien qu'un chaffrangeon pour avoir à ce point la vue obscurcie par des peaux de soce
Ben , mon Caranco, s’il n’y avait pas le stade des lumignons ce serait 2500 emplois ( chiffres véridique puisque chiffres socialistes) en moins. Bizarre les espagnols, les rois du ballons, les rois des supers stades ont encore plus de chômeurs que nous ! C’est une question de choix, pendant ce temps, Alstom, se meurt, et nous subventionnons le foot fric, bientôt un musée de l’Electrotechnique !