Une enquête préliminaire pour "détournement de bien" a été ouverte par le parquet de la capitale des Alpes contre le président de la métropole de Grenoble Christophe Ferrari (ex-PS), soupçonné d'avoir usé à des fins personnelles de son véhicule de service.
Depuis le 30 septembre dernier, le président de la métropole de Grenoble Christophe Ferrari est visé par une enquête préliminaire du parquet de Grenoble. Les enquêteurs de la police judiciaire s’intéressent à un éventuel "détournement de bien par personne dépositaire ou chargée d'une mission de service public" après un signalement en date du 16 septembre émanant d'une personne "employée de la métropole", précise le parquet.
Pas le premier signalement
Ce n’est pas la première fois que Christophe Ferrari est ciblé par un signalement de ce genre. Comme le relève l’AFP, en décembre 2021 Yann Mongaburu, rival politique de M. Ferrari et proche du maire EELV Éric Piolle, avait dénoncé l'utilisation d'un véhicule de service, mais "sans justificatif et dans un contexte de fortes tensions politiques". Les deux hommes étaient en effet candidats à la présidence de la métropole en 2020, et Christophe Ferrari avait été reconduit à ce poste, élu avec les voix de droite et de LREM face à Yann Mongaburu.
L’enquête avait été classée sans suite par le parquet "pour absence d’infraction". Le signalement enregistré mi-septembre serait "plus détaillé cette fois", selon le parquet.
Le véhicule en cause ? une Ferrari!!
Christophe Ferrari avec un tel nom "soupçonné d'avoir usé à des fins personnelles de son véhicule de service". Logique!