Scrutin auquel il ne participera pas. En clair : il démissionne.
Ce faisant, il exhausse une demande formulée par une partie des étudiants et enseignants de Lyon 2 qui réclament cette démission depuis l'automne dernier, depuis le mouvement contre la loi sur l'autonomie des universités.
L'université avait alors connu une série de blocages et d'occupations. Claude Journès n'avait pas hésité à faire appel, à plusieurs reprises, aux forces de l'ordre pour évacuer les étudiants bloqueurs (lire nos articles à ce sujet).
Cette manière de faire face au mouvement étudiant a suscité une levée de bouclier qui a eu pour première conséquence la défaite de sa liste aux élections du conseil d'administration (CA) du mois d'avril. En sursis depuis cette date, Claude Journès n'a pu ensuite faire adopter la liste des personnalités extérieures qu'il proposait pour siéger au CA. Après trois refus et devant l'imminence d'une mise sous tutelle de l'université, il a donc décidé de démissionner : "il n'est plus possible de rester dans la crise institutionnelle actuelle. C'est la raison pour laquelle, après consultation des services ministériels et rectoraux, j'ai décidé de convoquer le Conseil d'administration pour l'élection d'un nouveau président. Je ne serai pas candidat à ma succession et je renoncerai à mes fonctions, dès que le nouveau président sera élu. Ainsi la crise sera résolue et le vide institutionnel évité".
L'élection est fixée au 11 juillet. Les candidatures devront se faire connaître au plus tard le 27 juin.
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