Élu en juin dernier à la présidence du MEDEF Auvergne-Rhône-Alpes, Patrick Martin est l'invité de l'Autre Direct pour aborder la réforme du Code du travail par ordonnances du gouvernement Macron.
Le MEDEF "n'est pas en phase avec tout ce qui a été annoncé" par le gouvernement dans le cadre de la réforme du Code du Travail, précise d'emblée Patrick Martin, le président du MEDEF Auvergne-Rhône-Alpes. "Blocage psychologique" chez les chefs d'entreprise lié aux dommages et intérêt en cas de licenciement abusif, "danger" de vouloir appliquer une même norme à toute les entreprises ou CDI de projets, Patrick Martin explique dans l'Autre Direct pourquoi certaines mesures de la réforme du Code du Travail vont selon lui, "dans le bons sens".
Des ordonnances reflétant à la virgule près les désirs du Medef, on ne saurait faire mieux. Pour mémoire 1986 Yvon Gattaz ( le papa,)demande et obtient la suppression de l'autorisation administrative de licenciement frein à la création d'emploi , l'année suivante 500.000 chômeurs de plus !!! Les ordonnances, reflet des désirs de Pierre Gattaz, (le fils) avec les mêmes promesses , assorties de cadeaux fiscaux jamais osés , sauf sous Pompidou avec sa loi imposant le préteur de l'état banques privées en lieu et place de la banque de France , ( cout des intérêts cumulés, 2200 milliards) =la dette actuelle. Pompidou, même parcours, Banque Rotchild puis présidence ! de quoi être très satisfait pour le Medef.
Pas étonnant que les seuls bénéficiaires de ses ordonnances soient satisfaits. Notons tout de même qu’il a l’outrecuidance de prétendre ne pas être « totalement en phase ». Quelle blague ! Le salarié, qui était déjà considéré comme un petit kleenex, une petite merde qui devait être corvéable à merci, voit sa condition se dégrader encore plus fortement avec ces ordonnances, et ce triste monsieur trouve cela bien.Cesclavagistes n’ont aucun respect pour l’humain ni pour le travail, mais seulement pour le fric et leur attitude prédatrice détruit toujours plus notre société. C’est la conséquence même du libéralisme. Croire qu’avec le principe du « chacun pour sa gueule », il en ressortira du positif pour la société… c’est juste idiot. Le — mauvais — résultat est sous nos yeux.
Au final, si on écoute bien ce dangereux monsieur, l’être humain, le salarié, doit être au service de l’entreprise, et donc de l’économie. La question la plus pertinente me semble être : l’économie se devrait d’être au service de la société et donc des humains qui la compose. À quel moment cela s’est il inversé ? Au profit de qui ? Est-il normal/souhaitable que les humains soient au service de l’argent, plutôt que l’inverse ?