En annonçant ce vendredi 24 février un plan de 100 milliards d’euros pour développer le ferroviaire en France, la première ministre Elisabeth Borne a confirmé que le RER à la Lyonnaise en bénéficierait.
Fin novembre, personne n’avait vu venir l’annonce d’Emmanuel Macron de sortir trois milliards d’euros de sa hotte pour créer des RER dans les dix plus grandes métropoles françaises. "Emmanuel Macron a fixé un objectif et il faut maintenant que le Gouvernement puis les collectivités locales arrivent à le mettre en musique”, se réjouissait alors Thomas Rudigoz, député Renaissance de Lyon et conseiller métropolitain. Depuis, les précisions de l’exécutif se faisaient attendre.
"Au-delà de la poursuite des projets de lignes nouvelles engagés et de la relance des trains de nuit, cela passera par le déploiement des RER métropolitains"
Élisabeth Borne, Première ministre
Jusqu’à ce vendredi 24 février, où la Première ministre Elisabeth Borne a dévoilé un plan de 100 milliards d’euros d’ici 2040 pour le transport ferroviaire. Un budget qui doit permettre de rénover le réseau ferroviaire ou encore de créer des RER autour des grandes villes. Cet effort "se traduira par davantage de trains, une meilleure ponctualité et des temps de parcours moins longs", condition sine qua non selon elle pour faire du train "une alternative attractive et crédible à la voiture", selon des propos rapportés par l’AFP.
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Métropole et Région devront s'accorder
L'objectif de la Première ministre est de disposer au mois de juin d'une planification précise des investissements d'infrastructures de transport. De premières discussions devraient s’ouvrir à partir du mois de mars avec les régions concernées, à l’instar du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes dans le cadre des négociations du contrat de plan Etat- régions (CPER) sur les transports afin de s'accorder sur le calendrier. La programmation devrait dépendre en grande partie des discussions avec la Région et la Métropole de Lyon, qui doivent encore s’accorder sur ce qu’elles sont prêtes à investir dans le projet.
L’enveloppe allouée à Lyon sur ces trois milliards reste encore inconnue à ce stade, mais devrait être anecdotique au vu des montants en jeu. “C’est peanuts. On parle souvent d’investissement, mais on oublie de dire qu’en matière de ferroviaire les coûts de fonctionnement sont importants et qu’ils augmentent tous les ans”, nous expliquait Yves Crozet, économiste des transports et professeur à Sciences Po Lyon, au mois de novembre après les annonces d’Emmanuel Macron. Le RER à la lyonnaise, sur lequel la Région et la Métropole n’ont pas attendu l’État pour travailler, est estimé entre un milliard et demi et sept milliards d’euros, fourchette haute. Localement, les annonces du gouvernement ont au moins le mérite de nourrir une dynamique longtemps inexistante.
Je ne vois pas pourquoi cela coute si chère, ce n'est que des TER avec des fréquences plus élevées.
Hélas, la transparence des coûts n'est pas dans la culture française. On a même une loi qui dernièrement chapeaute tout ça : la loi du secret des affaires. Si vous ne la respectez pas, hop ! Lourde sanction ! 😀
Sans borne, la 1° flatte la lyonnaiserie khmère après avoir dévalorisé le Lyon/Turin. Posture politicienne, on vous dit !
***"Au-delà de la poursuite des projets de lignes nouvelles engagés ***Promesses de E.Borne ?? Paroles paroles, on sabre le ferroutage Lyon/ Turin !!!! vous permettrez pas d'émotions, !!!on va attendre des faits.
dans notre petite ville, alors moins de 10000 habitants, un barbier avait apposé sur sa devanture un panneau annonçant "demain on rase gratis"; imaginez la réaction des futurs clients qui reportèrent donc la taille de moustaches, rouflaquettes etc !! .le lendemain un barbu se présenta , quelle ne fut pas sa surprise le travail achevé, notre barbier lui réclama le montant de la prestation , à quoi celui-ci lui répondit vous avez mal compris mon annonce!! d'ailleurs en vitrine il vous suffit de la lire attentivement c'est "demain que l'on rase gratis"!!!.
autant vous le dire que l'annonce demeura en permanence .
Vous la trouvée transcrite en langage de ministre : *** Cet effort "se traduira par davantage de trains, une meilleure ponctualité et des temps de parcours moins longs", condition sine qua non selon elle pour faire du train "une alternative attractive et crédible à la voiture", ***
les promesses n'engageant que ceux qui y croient.