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© tim Douet

Le sort de Baby et Népal sera connu dans 15 jours

C’est dans 2 semaines que l’on saura si, oui ou non, la décision d’abattre Baby et Népal est légale ou si elle est “excessive” comme l’affirme le rapporteur public.

Il faudra encore attendre pour connaître la décision du tribunal administratif de Lyon, sur le caractère légal ou non de l'arrêté du préfet Carenco. Celui-ci avait décidé de faire abattre les deux pachydermes du Parc de la Tête d’Or, suspectés d'être porteurs du bacille de la tuberculose. Une décision au “caractère disproportionné”, selon le conseil d’État qui avait suspendu l’arrêté en février dernier.

Le choix de l’euthanasie n’est pas justifié”

Durant l’audience de ce mardi matin, le rapporteur public a rappelé que les tests pour déterminer si, oui ou non, Baby et Népal étaient bien atteintes par la tuberculose ont “fait l’objet de lectures différentes” et que, donc, “les résultats étaient peu concluants”. Ainsi, face à ces incertitudes, “le choix de l’euthanasie n’est pas justifié”. Il a toutefois expliqué que le préfet avait pris la bonne décision en ce qui concerne l’isolement des deux éléphantes puisque “le risque sanitaire existe”. Il a tout de même ajouté que “des mesures moins radicales (que l’abattage) seraient envisageables”.

Maître Lefaure, avocat de Gilbert Edelstein, propriétaire de Baby et Népal a parlé de “la nécessité de procéder à des tests supplémentaires”.

Baby et Népal chez les Grimaldi dans deux mois ?

De son côté, l’avocat de la commune de Lyon, maître Thiriez, a rappelé que Lyon “s’occupe depuis 12 ans des ces éléphantes et en assume la charge financière”, ajoutant que “sa seule préoccupation est d’assurer la sécurité sanitaire”.

À la sortie de la salle d’audience, maître Thiriez a expliqué que “des tractations sont en cours” entre les trois parties: le propriétaire des éléphantes, le préfet et la princesse Stéphanie de Monaco. Cet accord concerne un éventuel déplacement de Baby et Népal vers une propriété des Grimaldi dans les Alpes-Maritimes, à Roc Angel. Un transport qui serait possible dans deux mois, le temps de régler les nombreuses contraintes de sécurité sanitaire.

Il semble plutôt confiant quant au sort des deux éléphantes. Selon lui, la non-annulation de la décision d’abattage serait “un coup de théâtre”.

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