Dès ce mardi 11 février, 25 000 femmes pourront être remboursées du test salivaire lyonnais Ziwig, créé afin de détecter l'endométriose.
A partir de mardi 11 février, certaines femmes suspectées d'endométriose pourront obtenir un test salivaire remboursé afin de définir ou non, si elles sont atteintes de la maladie. La Ministre de la Santé Catherine Vautrin a annoncé lundi 10 février la prise en charge par l'assurance maladie de 800 euros par femmes pour l'achat de ce test. Encore en phase d'essai, le prototype de dépistage conçu par la biotech lyonnaise ZIwig sera d'abord sujet à une étude clinique, avant une éventuelle généralisation de son remboursement. Ce sont donc 25 000 patientes, âgées de plus de dix-huit ans, qui pourront bénéficier de ce test lyonnais de manière gratuite.
🔴🗣️ INFO #JT20h : la ministre de la Santé Catherine Vautrin annonce qu'un test salivaire révolutionnaire pour détecter l'endométriose va être mis à la disposition de 25 000 femmes en France. Il sera pris en charge par l'assurance maladie. pic.twitter.com/GXr6S0AoWd
— Le20h-France Télévisions (@le20hfrancetele) February 10, 2025
Fonctionnement
Crée en 2019 par l'entreprise lyonnaise Ziwig, le test salivaire est capable de diagnostiquer l'endométriose chez les femmes âgées de 18 à 43 ans. Réservé aux professionnels de santé, celui-ci permet de détecter les traces de maladies en analysant certains acides détenus dans la salive grâce au séquençage. Déjà distribué dans plusieurs pays d'Europe, tels que la Suisse, l'Allemagne, l'Autriche ou encore l'Italie, le prix du test s'élève autour de 1000 euros. Un outil coûteux, dont le remboursement s'avère nécessaire pour une majeure partie des femmes.
Une femme sur dix touchée
Pathologique chronique inflammable, l'endométriose se caractérise par le développement de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l'utérus. Elle se traduit par des douleurs aiguës pelviennes, lors des règles, des rapports sexuels ou encore en allant aux toilettes. Elle entraine également des difficultés à tomber enceinte et touche près d'une femme sur dix.
Si on ne connait pas les causes de l'endométriose et qu'il n'existe aucun remède, détecter la maladie permet la prescription de certains médicaments, voir d'interventions chirurgicales afin de diminuer les douleurs.
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