Le ton monte au Progrès

Lyon Capitale publie ci-dessous le texte de la lettre qu'ils lui font parvenir en ce moment même :

'Les syndicats
Filpac - CGT
CFDT
CFE - CGC
FO -CGT
SNJCFTC
à messieurs Gérard LIGNAC, président du groupe EBRA et Gérard COLIN, président du groupe PROGRES
Lettre ouverte
Messieurs,
La situation actuelle nous impose de vous informer des derniers rebondissements que connaissent les salariés du groupe Progrès.
Hormis le fait que notre direction générale traite avec la plus grande désinvolture certaines catégories de personnels (rédaction, administratifs, cadres informatiques...) ; hormis le fait que des réunions paritaires sont diligentées par cette même direction, sans aucune nouvelle proposition, s'arc-boutant sur ses positions ; hormis le fait que l'ensemble du personnel est excédé par les surcharges de travail tant dans les services techniques, rédactionnels qu'administratifs, contraignant les salariés à effectuer de nombreuses heures de travail supplémentaires, bien évidemment non rémunérées ; hormis le fait que les conventions collectives ou les accords d'entreprise en vigueur ne soient pas respectés ; voici qu'un nouvel événement, ce mercredi 26 décembre vers 17 heures, a choqué tous les salariés témoins de cette scène ubuesque, voire consternante.
Le directeur général Pierre Fanneau a violemment agressé sur le parking de Chassieu, monsieur Jean Pierre Gauvignon, directeur des ressources humaines, tentant de lui arracher une malette, en l'injuriant, allant jusqu'à le contraindre à se rendre à l'hôpital. D'ailleurs, nous apprenons ce jour, qu'il aurait un doigt cassé.
Une telle attitude est totalement indigne et n'emporte qu'une totale réprobation des salariés réunis, durant cette journée, en assemblée générale ; réprobation unanimement partagée par les représentants du personnel.
Il ne nous est plus possible de discuter avec une direction générale de cette facture et vous demandons de bien vouloir vous pencher sur le problème.
D'autant que cette affaire devrait avoir des suites judiciaires, et qu'il serait fort dommageable que ce soit à nouveau les salariés de l'entreprise qui en fassent les frais.
Dans l'attente de votre positionnement,
Recevez, Messieurs les Présidents, l'expression de nos salutations respectueuses.
A Chassieu le 27 décembre 2007

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