Après la dissolution soudaine du Parlement, les députés sortants de la majorité présidentielle renouvellent leurs candidatures dans le département.
"Nous travaillons actuellement sur les investitures des candidats dans les 14 circonscriptions du Rhône", a annoncé Sarah Peillon, présidente du parti Renaissance dans le département, contactée par Lyon Capitale. Les députés sortants de la majorité présidentielle sont ainsi tous candidats aux législatives. Du côté des circonscriptions où le parti n'avait pas d'élus, les concertations sont encore en cours. "On ne sait pas si les candidats non-élus en 2022 ont envie de repartir, c'est en discussion. Mais le calendrier est extrêmement serré, il n'y a pas le temps pour de nouvelles négociations".
La présidente du parti dans le Rhône réfléchit quant à elle à sa candidature. "Je n'ai pas encore pris ma décision, ça se décidera sûrement ce mardi soir", confie Sarah Peillon.
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Législatives 2024 : "une forme de référendum"
Et si les Français sont dans le flou quant aux résultats de ces élections, les partis le sont tout autant. "C'est très compliqué de se projeter pour l'instant. Ces législatives seront presque une forme de référendum et elles n'ont lieu que dans trois semaines." Les candidats Renaissance doivent en effet obtenir 50% des voix dans une majorité de circonscriptions pour être en tête au Parlement. Un objectif difficile à atteindre à l'heure des alliances politiques qui excluent le parti présidentiel.
"Mais le président appelle à battre l'extrême-droite et il y a une forte mobilisation. Notre enjeu c'est que cette dernière se fasse en faveur de nos candidats", indique la présidente. Les candidats Renaissance vont donc se mobiliser ces prochaines semaines pour convaincre un maximum de Français. "Il faut les interpeler sur l'aspect crucial de ces élections législatives".
Si la montée de l'extrême-droite en France n'est pas nouvelle, la percée du Rassemblement Nationale reflète le mécontentement de la population. "Ça atteint un niveau inédit et préoccupant", estime Sarah Peillon. Le pari du président est ainsi de provoquer un électrochoc général. "Reste à voir si cela fonctionne. C'est aux candidats Renaissance de faire ce qu'il faut pour que ça marche", conclut-elle.
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Le pari du président... 😀
Il a surtout fui toute responsabilité dans le merdier qui arrive avec la Russie, la Chine, etc...
Ainsi, en perdant le pouvoir, il ne sera pas jugé par l'Histoire comme celui qui aura fait telle ou telle chose dans ce bazar à venir... Sorte de démission sans le faire.
Un peu à l'image de son parrain Gérard Collomb au ministère de l'intérieur...
Beau calcul politique ! 😉