Marie-Charlotte Garin est élue députée. © Antoine Merlet
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Législatives à Lyon : l’impossibilité d’une vague ?

Sans triangulaires rendant le scrutin incertain si la participation est en berne, les législatives pourraient sourire, comme en 2017, mais dans une moindre mesure, aux candidats de la majorité présidentielle.

En 2017, les candidats de la majorité présidentielle avaient fait une razzia sur les circonscriptions du Rhône, ne laissant que des miettes aux Républicains. Dans la métropole de Lyon, ils avaient conquis les douze mandats en jeu. Cinq ans après et malgré une réélection finalement confortable d’Emmanuel Macron, les candidats d’Ensemble – la nouvelle appellation de la majorité présidentielle – ont revu leurs ambitions à la baisse et visent huit à dix députés élus le 19 juin au soir. Ils pourraient être aidés par une abstention plus prononcée que lors de l’élection présidentielle. Des triangulaires pourraient rendre les seconds tours aléatoires, mais sont relativement peu probables. En 2017, cette configuration ne s’était présentée que dans une seule des 577 circonscriptions. Vis-à-vis de ses rivaux Nupes ou RN, Ensemble dégainera au second tour la carte de la continuité face au chaos des extrêmes. Une partition qui, au sein de nombreuses circonscriptions, peut s’avérer payante. Dans le Rhône, certains candidats de la majorité présidentielle pourraient avoir des difficultés à s’inviter au second tour, mais seront paradoxalement bien placés pour l’emporter une semaine plus tard, le 19 juin, s’ils y parviennent.

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