Après les querelles sur les investitures dans des circonscriptions de la métropole de Lyon, les candidats Nupes ont voulu témoigner de leur unité.
Les tensions s’atténuent doucement dans la métropole de Lyon autour de Nupes (nouvelle union populaire écologique et sociale). L’imbroglio de la 14e circonscription entre les Insoumis et les communistes s’est réglé après le retrait de Taha Bouhafs et l’abandon de Michèle Picard qui a longtemps menacé de dissidence. Seuls quelques socialistes opposés à l’alliance avec Jean-Luc Mélenchon maintiennent leurs candidatures sans tenir compte de l’accord national. Ce mardi midi, c’est le visage d’une famille unie que les candidats Nupes aux législatives dans le Rhône ont voulu montrer à Villeurbanne. Tous les responsables locaux des partis réunis dans ce retour de la gauche plurielle étaient présents pour tenter de tordre le cou aux accusations d’une union née dans la douleur et la confusion. Marie-Charlotte Garin, candidate écologiste dans la 3e circonscription préfère mettre en avant “la variété des parcours et des engagements” des 14 candidats. Les responsables de parti saluent, eux, un “moment historique”.
Parrainés par Doucet et Van Styvendael
Les maires de Lyon et de Villeurbane sont aussi venus apporter leur soutien aux candidats. “Cette alliance, on l’a voulu. On y a travaillé. On compte sur vous car ce qui se joue demain, c’est d’imposer une cohabitation”, assure Grégory Doucet, maire EELV de Lyon. Cédric Van Styvendael, dans un message aussi à destination des villeurbannais, remercie les militants qui ont accepté un “accord pas facile” mais conforme à l’exercice local du pouvoir. “L’accord n’a pas été difficile entre les formations politiques mais par les personnes. En France, ils étaient 1 700 à s’être vu candidat de leur parti et qui ont eu du mal à digérer cet accord. Il reste des dissidents mais j’espère que d’ici au 12 juin ils auront le temps de réfléchir et qu’ils ne seront pas les complices d’Emmanuel Macron”, espère Gabriel Amard, candidat LFI à Villeurbanne.
Ce mardi, il recevait à domicile et s’est posé, avec Marie-Charlotte Garin (EELV) comme l’une des figures de proue de Nupes à Lyon. Tout un symbole puisque son parachutage à Villeurbanne et ses liens familiaux avec Jean-Luc Mélenchon ont été l’un des principaux points de crispation dans la métropole de Lyon. Ce mardi midi, les candidats Nupes ont voulu montrer que ces mouvements d’humeur ne sont plus d’actualité.
Cette alliance, on l’a voulu. On y a travaillé. On compte sur vous car ce qui se joue demain, c’est d’imposer une cohabitation”, assure Grégory Doucet..Faut oser !! mais ....il ose.
Les candidats affichent une unité de façade. Mais si la Nupes croit que les gens de gauche vont voter pour un sortant macroniste sous prétexte qu'il a changé d'étiquette, ou pour le parachutiste gendre du chef, ils se trompent lourdement. Pour qui prennent-ils leurs électeurs ?