(Photo by Ludovic MARIN / POOL / AFP)

Législatives : Raphaël Arnault, un ancien Lyonnais fiché S condamné pour violences en réunion

Membre de LFI, Raphaël Arnault a été investi dans le Vaucluse pour les prochaines élections législatives. L’ancien Lyonnais est fiché S et fait l’objet d’une condamnation pour violences en réunion.

Les élections législatives, qui se dérouleront le 9 juin prochain, sont au cœur de tous les débats ces dernières semaines. Parmi eux, le candidat de la France Insoumise, Raphaël Arnault, qui représente le Nouveau Front Populaire dans le Vaucluse. L’ancien Lyonnais fait l’objet d’une fiche S selon les services de l’Etat qui ont confirmé l'information à Lyon Capitale.

Derniers éléments à charge contre ce candidat suivi par les renseignements français, d'après Europe 1, le militant antifa a été condamné le 18 février 2022 par le tribunal correctionnel de Lyon à quatre mois d’emprisonnement avec sursis pour des violences en réunion. Selon la radio, les faits remontent au 24 avril 2021. "La victime, Geoffrey L., est abordée dans une rue lyonnaise par six individus. Ces derniers l’encerclent et le plaquent contre un mur avant de lui enlever son manteau et de lui demander de déverrouiller son téléphone portable. Ils cherchent à savoir s’il appartient à un groupe d’extrême-droite." Parmi les agresseurs, Raphaël Arnault, formellement identifié par la victime poursuit Europe 1.

Un candidat qui suscite des interrogations

Fondateur du groupe La Jeune Garde en 2018 (collectif antifasciste qui revendique des méthodes musclées face à l’extrême droite), le candidat à été interpellé par la police judiciaire pour apologie du terrorisme en raison d’un tweet datant du 7 octobre 2023 « La résistance palestinienne a lancé une offensive sans précédent sur l’Etat colonial d’Israël. ». Toutes ces polémiques cumulées lui ont valu une fiche S.

"On ne peut pas faire partie d’un mouvement violent et dire qu’on est pour la démocratie"

Lucien Stanzione, sénateur PS du Vaucluse

Son profil divise aussi au sein de son parti, Fabien Roussel (PC) aurait demandé à LFI de le retirer des listes, sans succès. Le sénateur (PS) du Vaucluse, Lucien Stanzione, s’était également positionné en affirmant à l’AFP «  On ne peut pas faire partie d’un mouvement violent et dire qu’on est pour la démocratie » tout en le soutenant « je parie que l’on sera au second tour ! ».

Deux ans après la victoire du RN dans le Vaucluse à un autre candidat de LFI, la présence du Nouveau Front Populaire au deuxième tour pourrait-elle être compromise à cause de cette polémique ? Rendez-vous le 30 juin pour le savoir.

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