Le militant, ex-candidat aux législatives dans la 14e circonscription Rhône, est accusé de violences sexuelles et de harcèlement. Une enquête interne a été ouverte par la France Insoumise.
D'après les informations de BFM, la France insoumise a saisi son comité contre les violences sexistes et sexuelles dans le but d'ouvrir une enquête au sujet de Taha Bouhafs, candidat dans la 14e circonscription du Rhône jusqu'à l'annonce de son retrait mardi 10 mai. Ce même comité de LFI a indiqué par voie de communiqué avoir été saisi samedi dernier pour "un témoignage relatant des faits supposés de violences sexuelles reprochées à Taha Bouhafs". Plus loin dans le document, il est expliqué qu' "une procédure a été enclenchée immédiatement" au sujet du journaliste-militant qui "a été confronté aux accusations dont il faisait l’objet ce lundi".
Accusé par "une ex-petite amie"
"Il lui a été signifié qu'en raison de la gravité des faits supposés, par principe de précaution, et conformément aux textes définissant les principes du mouvement, la France insoumise pouvait être amenée à ne pas l'investir", précise le comité. Le jeune homme originaire de la région grenobloise était porté candidat à Vénissieux en vue des élections législatives. Une candidature contestée en raison d'une condamnation pour injure raciste fin 2021. Il a annoncé se retirer de la course aux législatives et, pour le remplacer, la NUPES a investi Idir Boumertit en tant que nouveau candidat Insoumis.
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Auprès de nos confrères de Mediapart, l'ex-candidat a évoqué une accusation de violence sexuelle "d'une ex-petite amie". "Je crois profondément dans le combat politique contre les violences faites aux femmes et accepte le processus d'accueil de la parole", a-t-il assuré. "Je considère que toute personne faisant l'objet d'accusation doit se retirer de la vie publique dans l'attente de la vérification de cette parole. Ce que j'ai décidé de faire. Je n'ai pas connaissance d'autres alertes."
Ce 2° tour éléctorale a mis en évidence la deviance et la compromission des partis extrémistes pour bénéficier de quelques sièges parmentaires. CQFD !