Alors que le parachutage de l'Insoumis Gabriel Amard, gendre de Jean-Luc Mélenchon, provoque des remous dans la 6e circonscription du Rhône, Katia Buisson se lance aussi dans l'aventure pour le parti radical de gauche.
La candidature de l'Insoumis Gabriel Amard, pour NUPES (Nouvelle union populaire écologique et sociale) aux législatives à Villeurbanne ne fait pas l'unanimité à gauche. Loin de là. La socialiste Cristina Martineau hésite à maintenir sa candidature malgré l'accord.
"Pour Villeurbanne, le choix a été fait de confier la campagne législative à Gabriel Amard. Militant LFI et gendre de Jean-Luc Mélenchon, son atterrissage surprenant se résume en trois mots : népotisme, machisme, parachutage. Qui plus est, cette volonté verticale, presque monarchique, ne respecte ni les spécificités locales, ni le travail commun initié par la majorité municipale, animée par le maire socialiste Cédric Van Styvendael, depuis dix-huit mois", dénonçait mercredi 4 mai, la candidate PS à Villeurbanne, Cristina Martineau, adjointe à la ville de Villeurbanne en charge de la petite enfance et des séniors. Elle doit rendre publique sa décision ce mardi 10 mai.
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Une autre membre de la majorité municipale du maire PS de Villeurbanne Cédric Van Styvendael, se lance à elle dans la bataille. Il s'agit de l'élue PRG (parti radical de gauche) Katia Buisson. Elle est actuellement conseillère municipale déléguée de Villeurbanne, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants.
"Conformément à la position nationale adoptée par le Parti Radical de Gauche il y a une semaine, cette candidature est celle de l’indépendance, de la construction d’une gauche républicaine et responsable, qui refuse les compromis sur les sujets essentiels que sont la laïcité, l’humanisme et l’Europe", explique Katia Buisson dans un communiqué.
"Considérant que la gauche mérite mieux que le sacrifice d’une partie de ses valeurs fondatrices pour de simples raisons électoralistes, le Cercle Radical de Villeurbanne appelle à un rassemblement de toutes les forces de la gauche républicaine derrière cette candidature. Nous devons avoir une opposition de raison au Président ultra-libéral. Refusant une lecture de la vie politique en trois « blocs » populistes, celui de la France Insoumise, celui de LREM et celui de l’extrême-droite, nous porterons sur Villeurbanne une candidature de gauche, républicaine, humaniste, solidariste et européiste", poursuit la candidate parti radical de gauche à Villeurbanne, dans la 6e circonscription du Rhône.
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A gauche, n'en jetez plus la cour est pleine !