GL Events n’est pas qu’un géant lyonnais. La moitié de son chiffre d’affaires est réalisée hors de France. Depuis une dizaine d’années, c’est à l’international que se développe le groupe d’Olivier Ginon. Épousant souvent le calendrier des grands événements sportifs, moteur de la croissance de GL Events.
GL Events va souffler sa quarantième bougie en 2018. Cette saga est probablement la sucess story la plus visible, à défaut d’être la plus grande, de l’économie lyonnaise des dernières années. Elle raconte comment un fils de bonne famille lyonnaise organisateur de soirées de mariage est devenu, en quarante ans, leader mondial de l’événementiel. Le développement de GL Events s’est surtout accéléré brutalement au début des années 2000, avec le rachat de concurrents ou de sous-traitants. Prestataire de salons, Olivier Ginon en est progressivement devenu le gérant. © Valentin Girardon pour Lyon Capitale De Lyon, il a étendu son entreprise sur les cinq continents. En quinze ans, son chiffre d’affaires a été multiplié par trois. GL Events flirte désormais avec le milliard. Le groupe devrait crever ce plafond de verre, sur lequel il bute depuis deux ans, en 2018. Cette année encore, la société basée à la Confluence a défriché de nouveaux terrains de jeu en rachetant le leader chilien de l’événementiel et en décrochant la gestion de son premier parc d’expositions au Japon. Le soleil ne se couche plus sur l’empire GL Events.La méthode
Il vous reste 67 % de l'article à lire.
Article réservé à nos abonnés.