Ils étaient 700 samedi après-midi à manifester en musique. Une "manifestive" organisée dans toute la France, pour dénoncer la répression des free-party.
Malgré les chars qui envahissent la place Bellecour, Lyon n'était pas en guerre mais en fête. Des centaines de "teufeurs" s'étaient rendez-vous samedi après-midi pour défiler dans les rues de la ville. Et d'accompagner les cinq véhicules chargés de diffuser de la musique électronique. Une manifestation peu banale où les manifestants dansaient pour protester.
Habitués des "free-party", ces fêtes gratuites organisées en plein air où la techno est reine, les teufeurs réclament l'abrogation des "lois discriminatoires et l'arrêt de la répression [qu'ils vivent] tous les week-ends". Ils pointent notamment du doigt l'amendement Mariani de 2002 qui permet la saisie du matériel en cas de fête non autorisée. Sur la page Facebook de l'événement, les organisateurs demandent également une meilleure communication avec les maires et la possibilité d'exploiter un terrain public inoccupé.
Plusieurs milliers de manifestants défilent à Lyon à l'occasion de la manifestive #manifestive pic.twitter.com/8qyt3LQax5
— Mathis (@mathis_069) 18 mars 2017
Une manifestive autorisée par la préfecture et encadrée par les forces de l'ordre. L'événement n'est pas isolé car il était organisé dans 6 autres villes de France ainsi qu'à Montreal et Berlin.