Gleditzia © DR
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Les arbres de demain à Lyon

La Métropole de Lyon est en quête de nouvelles espèces résistant au réchauffement climatique sans basculer dans l’exotisme.

Soucieuses d’éviter une épidémie qui décimerait une espèce d’arbre, la Métropole et la Ville de Lyon ont décidé de varier les essences plantées. La proportion de platanes a ainsi chuté à mesure que le nombre d’arbres plantés a bondi. Le platane a ainsi perdu son hégémonie passant de 50 % à 20 % aujourd’hui. Les services de la Métropole ont fixé le seuil à ne pas dépasser à 20 %. “Si une maladie ou le changement climatique s’attaque à une espèce, nous ne serons pas totalement privés d’ombre”, anticipe Philippe Baron, responsable du service nature et fleuves de la Métropole de Lyon.

Plan B

Ce revirement est assez récent. Les grandes plantations d’ornement du centre-ville sont exclusivement composées de platanes. Ces dernières années, le micocoulier, un feuillu d’origine méditerranéenne, gagne du terrain. S’il est moins massif qu’un platane, il est plus résistant à la chaleur et moins sensible aux maladies. En effet, les platanes lyonnais sont régulièrement attaqués par un parasite, le chanvre coloré. S’il est détecté, tous les arbres doivent être abattus dans un rayon de 35 mètres et la préfecture n’autorise plus la plantation de nouveaux platanes. Le micocoulier qui s’était substitué à lui arrive à la limite des 20 % fixée par les services. Lesquels doivent désormais trouver le remplaçant du remplaçant et se tournent principalement vers deux espèces d’Europe de l’Est : le zelkova et le gleditschia.

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