Le Conseil national des professionnels de l'automobile appellent les écoles de conduite à manifester.
Lundi, c'est la rentrée des classes, mais aussi celle des écoles de conduite. À l'appel du seul Conseil national des professionnels de l'automobile (CNPA), des centaines d'auto-écoles défileront en France, et notamment à Lyon dès lundi matin, pour exprimer leur mécontentement quant aux réformes à venir.
Une réforme et des inquiétudes
La raison de cette grogne ? Une réforme de l'examen du code de la route. De nouvelles images et questions vont être soumises aux candidats, mais les écoles de conduite demandent un report de 4 mois de leur entrée en vigueur (prévue pour mi-avril), le temps pour elles de mettre à jour leur matériel pédagogique et de former correctement les candidats.
Une autre réforme suscite des inquiétudes : le recours à des prestataires privés, comme La Poste, pour faire passer l'épreuve du code de la route. Les inspecteurs du permis de conduire se recentreraient alors sur les épreuves pratiques et les délais pour passer ou repasser l'examen devraient être réduits. Les candidats pourront donc s'inscrire sans leur auto-école, pour une somme de 30 €. Les écoles de conduite disent craindre un manque de formation de ces derniers, et une chute du taux de réussite.
Trois cortèges à Lyon
Lundi, ce sont donc quelque 700 voitures d'auto-écoles du Rhône et du Sud-Est de la France qui devraient manifester sur la chaussée lyonnaise. Dès 6h30, les véhicules seront aux portes de Lyon et se retrouveront devant le Palais des sports de Gerland vers 8h45.
Ensuite, trois cortèges se formeront :
- Le premier prendra l'avenue Tony Garnier, puis l'A7, pour s'arrêter quai Jules Courmont.
- Le deuxième, l'avenue Jean Jaurès, l'avenue de Saxe, la place Lyautey, le pont Morand, et enfin le quai Sarail, avant de stationner quai Augagneur (ou quai Claude Bernard).
- Le troisième cortège prendra le périphérique en direction du nord, puis l'avenue Charles de Gaulle, le quais de Serbie, et mettront le frein à main quai Sarail ou Augagneur.
Une audience en préfecture a été demandée par les organisateurs.
