Les supporters de l’OL lors du match contre le FC Nantes au Groupama Stadium. (Photo by JEFF PACHOUD / AFP)

Les Bad Gones sortent du silence après les violences en marge d'OL-Nantes

Après les événements violents survenus à l'issue du match OL-Nantes au Groupama Stadium, les Bad Gones sont sortis du silence. Ils répondent notamment au groupe Six Neuf Pirates.

Deux jours après les violences survenues entre supporters lyonnais à la fin d'OL-Nantes sur le parvis du Groupama Stadium, le bureau des Bad Gones, groupe du Kop Virage Nord, a réagi au communiqué des Six Neufs Pirates (SNP), autre groupe de supporters impliqué dans la violente altercation. "Nous sommes et seront intransigeants sur toutes les formes de politique au sein de notre tribune et de notre groupe", préviennent les Bad Gones, dans leur réponse ce mardi.

Ils accusent alors les Six Neuf Pirates de "jouer la carte de la victimisation, souhaitant se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas". Et s'interrogent : "Comment expliquent-ils les armes retrouvées par la police autour d'eux ? Couteaux, cutter, poing américain, gazeuse font-ils partie de la panoplie d'un supporter pacifique? Comment expliquent-ils le fait que la seule personne arrêtée pour port d'arme fasse partie de leur attroupement ?" Pour rappel, une personne a été interpellée, dimanche après-midi, pour port d'arme prohibée et placée en garde à vue.

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Les Bad Gones en appellent au club

Selon le groupe SNP, nouvellement créé, qui a communiqué hier sur les événements, deux de leurs membres ont été touchés par des coups de couteau à la cuisse, à la sortie du stade. "Hier (dimanche), au moins 150 supporters attendaient en bas des marches, porte X, clairement là dans le but d'attaquer le groupe", ont-ils écrit. Chaque camp se renvoyant ainsi la balle. Laurent Prud'homme, directeur général de l'OL, avait qualifié ces violences "d'indignes de notre blason".

Dans leur communiqué, les ultras du Virage Nord, dont 6 500 sont affiliés au groupe, précisent : "Nous demandons à la sécurité de l’OL de confirmer que ces personnes ont suivi à plusieurs l’un de nos membres en amont du match sur le parvis, l’invectivant et l’insultant plusieurs fois". Pour rappel, le groupe SNP compte quelques dizaines de membres et s'affiche comme "antifa", en opposition aux comportements racistes observés depuis quelques années dans les deux virages lyonnais ou en parcage lors des déplacements.

Une réponse aux députés LFI

Ces violences avaient aussi été suivies par la publication d'un communiqué de la part des députés du Nouveau front populaire (NFP), auquel les Bad Gones réagissent : "Nous sommes également étonnés de la vitesse de la communication de certains députés LFI et assimilés peu de temps après ces incidents. (...) Le manque de recul de ces députés de la Nation, prompt à juger sans informations fiables ni preuves, nous interroge sur leur promiscuité avec ces individus."

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