Depuis l'annonce de la suppression de 92 emplois sur le technicentre d'Oullins, les syndicats de cheminots montent au créneau, craignant, à terme, la disparition pure et simple du site. Jeudi, ils ont perturbé la tenue du comité d'établissement régional.
Les syndicats de cheminots craignent pour l'avenir des ateliers d'Oullins, qu'ils estiment menacés d'ici 5 ans. C'est pour avoir des réponses qu'ils se sont invités ce jeudi au comité d'établissement régional de la SNCF, où ils ont été accueillis par les CRS.
"La direction fait tout pour éviter le dialogue et tenir à l'écart les salariés" regrette un délégué syndical Sud Rail. La CGT, de son côté, dénonce "des méthodes inqualifiables". Au final, les délégués syndicaux convoqués à la réunion ont pu rentrer et ont demandé que leurs collègues puissent les rejoindre, ce qui a été refusé. Ils ont alors décidé de quitter le comité d'établissement.
"Il y a quelques jours, nous avons appris de manière officieuse la disparition de 92 postes sur le technicentre d'Oullins", explique un délégué Sud Rail, avant de poursuivre : "Finalement mercredi, nous avons appris que l'avenir du site en lui-même était menacé."
La SNCF a en effet annoncé le projet d'un nouveau site qui reprendrait une partie de l'activité d'Oullins, mais les syndicats craignent que ce ne soit que de simples paroles pour calmer le jeu. Ils annoncent de nouvelles actions à la rentrée 2015.
quelques hectares aux portes de LYON, desservis par l'A7, le rail, le métro, une gare fluviale, les promoteurs ne vont pas lâcher le morceau aidés par le président de la Métropole, Les sans dents condamnés à allez bosser à la campagne