Bruno Retailleau à l’ENPS d’Écully. @CM

"Les combattants de l’impunité" : fidèle à sa ligne, Bruno Retailleau inaugure l’École Nationale de Police Scientifique d’Ecully

En déplacement dans le Rhône ce vendredi, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a inauguré les nouveaux locaux de l’École Nationale de Police Scientifique (ENPS). L’occasion pour le ministre de réaffirmer son soutien envers les forces de l’ordre et son engagement contre le narcotrafic. 

"Les délinquants seront tracés, traqués et appréhendés. Vous serez les combattants de l’impunité", a ainsi déclaré le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en déplacement dans le Rhône ce vendredi 14 mars. Le "premier flic de France" s’est rendu à Ecully pour inaugurer les locaux de l’École Nationale de Police Scientifique (ENPS) désormais installés sur l’ancien site de l’EM Lyon, accompagné de Sébastien Michel, maire de la commune, et Fabienne Buccio, préfète de Région. 

Cette nouvelle école aura donc à cœur de former les futurs policiers, mais également maintenir un site d’enseignement supérieur sur le territoire. Un projet mené "à lyonnaise", selon Sébastien Michel, soit "sans effet d’annonce, mais en recherchant toujours l’efficacité et le sérieux dans l’élaboration du projet", s’est encore félicité le maire de la commune. 

Sécurité, narcotrafic et nouvelles technologies 

Devant le parterre d’élèves présents pour l’occasion, Bruno Retailleau a d’abord souligner le "moment historique" du jour. "Vous ne poursuivez pas simplement une carrière, vous prolongez aussi l'histoire", rappelant ainsi la création du premier laboratoire scientifique en 1910 à Lyon. Ce nouveau "HUB des sécurités" formera désormais sur un seul site les techniciens et scientifiques de la police scientifique, la future "police moderne." "C’est vous qui en constituerez l’armature principale", a encore ajouté le ministre de l’Intérieur. Dans une période de bouleversements technologiques et scientifiques, Bruno Retailleau a rappelé que "la preuve scientifique sera votre principale arme. C’est grâce à ces preuves scientifiques que nous avons pu résoudre les meurtres de Philippine, de la petite Louise, ou encore traquer Mohamed Amra."

Cette nouvelle génération de policiers devra faire preuve de deux exigences pour le ministre : l’exigence d’humanité, pour réparer tant bien que mal les familles brisées par un drame, et l’exigence de fermeté. "Les criminels et les délinquants doivent bien comprendre que, quoi qu’ils tentent, où qu’ils se trouvent, nous les tracerons, nous les traquerons et nous les trouverons", a martelé Bruno Retailleau. Dans la lignée de sa politique, le ministre de l’Intérieur a donc insisté sur la lutte engagée contre le narcotrafic en France. Il précise : "De la petite délinquance qui empoisonne le quotidien de millions de Français, au crime organisé qui menace de cartéliser notre nation, vous jouerez un rôle essentiel." Et d’ajouter : "Notre pays est aux prises aujourd’hui d’un réseau tentaculaire qui n’est pas moins dangereux que le terrorisme islamiste."

Bruno Retailleau estime donc qu’il ne faut pas se fermer aux nouvelles technologies, comme l’intelligence artificielle, pour lutter contre le narcotrafic. "Il faut ouvrir nos possibilités, mais également ouvrir les yeux puisque les délinquants maîtrisent les technologies, a-t-il ajouté, ce n’est pas un caprice, c’est une demande des forces de l’ordre." Le ministre de l’Intérieur assume par ailleurs "ne rien vouloir (s)’interdire lorsqu’il en va de la sécurité des Français." Et de conclure : "Alors, de grâce, que les parlementaires nous dotent d’armes, parce qu’aujourd’hui, l’État ne lutte pas à armes égales contre la criminalité organisée."

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