Une étude fait état du regain de confiance des dirigeants d'entreprise envers l'exécutif politique au sujet de la conjoncture économique.
Après une séquence parlementaire sur la réforme des retraites largement controversée, quelle confiance ont les dirigeants de TPE envers les pouvoirs publics ? Quelle perception les TPE ont-ils des différents syndicats patronaux ?
Une enquête trimestrielle réalisée l'Ifop pour Fiducial ( leader des services pluridisciplinaires aux petites entreprises, actionnaire de Lyon Capitale) et publiée mercredi 26 juillet, indique un "léger regain de confiance des TPE envers les pouvoirs publics".
Le niveau de confiance envers les mesures économiques du gouvernement gagne 7 points
Le niveau de confiance envers les mesures économiques annoncées ou mises en place par le gouvernement d’Elisabeth Borne est en forte progression pour ce second trimestre 2023, passant de 34 % à 41 %.
Emmanuel Macron a notamment annoncé le lancement prochain d'un nouveau pacte de la vie au travail via le dialogue social. Une réforme jugée nécessaire par 62 % des patrons. Une majorité (54 %) pense cependant qu’elle n’arrive pas au bon moment. Des échanges entre les pouvoirs publics et les organisations syndicales autour de cette question, ont eu lieu le 12 juillet dernier.
56 % des petits patrons se déclarent confiants (+8 %) pour leur activité
Parmi les mesures envisagées, les deux propositions les plus citées sont aussi celles qui seraient les moins coûteuses pour les dirigeants. Une réforme du RSA, qui prévoie de conditionner l’aide à un minimum d’heures d’activité par semaine apparaît en tête. En seconde place, on retrouve la réforme du lycée professionnel via notamment le développement de l’alternance.
Le niveau d’optimisme des patrons de TPE vis-à-vis de leur activité monte. 56 % se déclarent confiant contre 48 % au 1er trimestre 2023. Cependant, de plus en plus d’employés de TPE craignent pour leur emploi. Si 57 % des salariés préfèrent toujours travailler pour une petite entreprise, ce chiffre est en baisse de 18 points par rapport à 2006. Ils déclarent ressentir davantage de précarité dans les TPE, que dans les grandes entreprises. Un sentiment plus répandu parmi les jeunes de 18 à 24 ans.