Cent trois emplois sont toujours menacés. Toute la journée, les salariés ont tenté de négocier avec les avocats représentant la direction. Hier, ils avaient bloqué le passage de sept camions venus embarquer le matériel. L'ambiance est morose, mais la mobilisation se maintient. Vingt à trente personnes continuent d'occuper le site considéré comme dangereux depuis que l'électricité a été coupée. Ils se disent prêts à faire un geste de concilation, comme laisser passer un ou deux camions, en vue d'obtenir des garanties de reclassement ou de formation. Depuis la décision de fermeture prononcée par le Tribunal de commerce d'Orléans le 30 juillet, les jours de l'usine de verrerie sont comptés. La reprise de l'entreprise en 2005 par Sinan Solmaz connait donc unbe nouvelel péripétie. Elle avait vu en novembre 2006 la séquestration du directeur général Michel Gérard pendant deux jours.