L’annonce ce jeudi 10 février par Emmanuel Macron de la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires EPR, dont deux pourraient voir le jour dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, au Bugey (Ain) et à Tricastin (Drôme), a fait bondir les élus du groupe écologiste régional.
En déplacement à Belfort ce jeudi 10 février, le président de la République a annoncé vouloir construire, d'ici 2050, six nouveaux réacteurs nucléaires EPR, de type EPR2, avec une mise en service du premier espérée vers 2035. Actuellement, la région Auvergne-Rhône-Alpes recense pas moins de quatre centrales nucléaires au Bugey, à Saint-Alban-du-Rhône, à Cruas-Meysse et à Tricastin auxquelles s’ajoutent 14 réacteurs nucléaires.
Lire aussi : Macron annonce la construction de 6 nouveaux réacteurs nucléaires EPR, dont 2 dans la région ?
Comme Lyon Capitale vous l'annonçait dans son magazine de février 2022, deux des six nouveaux réacteurs EPR pourraient être installés dans la région, au Bugey, dans l'Ain, ou à Tricastin, dans la Drôme. De quoi faire bondir les élus écologistes de la région qui dénoncent un "passage en force" d’Emmanuel Macron pour imposer "une nouvelle gabegie". "Négligeant les capacités de production hydroélectrique, solaire, éolienne et biogaz, ce développement au forceps du nucléaire est une faute stratégique, en totale incohérence avec toutes les stratégies adoptées nationalement et régionalement ", s’insurge le groupe écologiste dans un communiqué publié dans la foulée des annonces du président.
"À quoi bon consulter si les décisions sont déjà prises ?”
Dans une région déjà auréolée du titre de première productrice française d’électricité nucléaire de France avec 22,4% de la production totale du pays, le conseiller régional de la Drôme Olivier Royer insiste sur le fait que “l’énergie nucléaire est une énergie du passé, une énergie fissile qui comme les autres s’épuisera, une énergie dont on ne sait pas gérer les déchets et qui ne garantit en rien notre indépendance énergétique".
Pour le groupe qui pousse pour une "sortie progressive du nucléaire et l’investissement dans les énergies renouvelables et la sobriété énergétique", Emmanuel Macron "se lance dans des annonces grandiloquentes et purement électoralistes". Alors que deux consultations locales sont en cours sur l’avenir des sites du Bugey et de Tricastin, Maxime Meyer, conseiller régional de l’Ain, se voulait fataliste se jeudi soir, "à quoi bon consulter si les décisions sont déjà prises ?”.
Lyon Capitale a consacré un dossier sur le sujet "Lyon, coeur du nucléaire de demain" dans le magazine Lyon Capitale du mois de février 2022, actuellement en kiosques.
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POUR ALLER PLUS LOIN
Michel Simon , conseiller et ancien président de la SFEN (Société française d'énergie nucléaire) de Rhône Ain Loire, et actuel secrétaire général de l'association de défense du Patrimoine nucléaire et du climat (PNC), était l'invité de l'émission 6 minutes chrono le 17 janvier 2022.
Vraiment très "drôle" cette association de défense du Patrimoine nucléaire...
Regardez les taux de radioactivité non naturelle autour de Chambery, autour du Puy de Dôme...
Ils ne sont pas naturels, mais liés aux irresponsables du nucléaire sur la planète.
Le tout dans un silence total parce que le lobby nucléaire est hyper puissant en France.
Honte à eux.
Abobo::::Voici à quel raisonnement mène une relation suivie avec une secte anti toutes avancées , mélangeant le fric , le projet d'avenir,..Un dictateur avait un sbire chargé de la propagande, !! Sa théorie plus le mensonge est gros, plus il est répétitif , mieux il sera cru., mais sans doute détient il le secret de l'arche d'alliance qui remplacera les 750 TW, nécessaires au pays depuis 70 ans .
Enfin une sage décision.
Le "printemps" s'exprime !
On a trop attendu , consultation par référendum , l’avis des malfaisants écolos bobos on s'en tape. ne l'oubliiez surtout pas en avril , Chaque voix écolos dégrade un peu plus le pays, génère des interdits.