Les écologistes avaient promis de révolutionner la Fête des lumières, qu’ils jugeaient pensée pour les touristes, en l’élargissant à tous les arrondissements de Lyon. Contraints par des enjeux sécuritaires, ils se veulent plus pragmatiques et prônent une transition en douceur.
En 500 jours à la Ville de Lyon, les écologistes ont montré leur envie de changement. Tous les pans de l’action publique ont été revus et corrigés depuis leur élection en juin 2020. L’urbanisme, les mobilités, la culture, le développement économique ont changé de logiciel. Les politiques publiques sont dé-sormais lues sous le prisme de l’écologie. La volonté de réforme s’est arrêtée aux portes d’un sanctuaire : le 8 décembre. L’édition 2021 permettra de juger sur pièces leur sens de la Fête des lumières. En 2020, l’événement avait dû être annulé en raison d’une deuxième vague de la Covid-19 particulièrement virulente à Lyon. Cette première édition, entièrement chapeautée par les écologistes, se place finalement sous le sceau de la transition. Les grands marqueurs du 8 décembre sont conservés. La Presqu’île et le Vieux-Lyon regrouperont encore l’écrasante majorité des illuminations autour du triptyque Terreaux-Bellecour-Saint-Jean. Le contexte n’a pas aidé les écologistes à sortir du cadre. “C’est le premier grand événement post-Covid organisé en France”, rappelle Grégory Doucet qui n’envisage pas l’option d’une nouvelle annulation. Le maire EÉLV de Lyon assure que les évolutions envisagées seront au rendez-vous des prochaines éditions : “On fait les choses par étapes.” “Nous aurions aimé faire plus dès cette année, mais nous nous étions engagés à reprogrammer des animations de l’édition 2020. Nous devions également agir avec les contraintes de la préfecture. Nous pouvons aussi faire des ruptures moins brutales et plus dans la transition”, sourit Fanny Dubot, la maire EÉLV du 7e arrondissement.Il vous reste 82 % de l'article à lire.
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