Les élus centristes de la région penchent vers l'UMP

En coulisse, ils militent pour un grand rassemblement de la droite dès le premier tour.

Ils ne sont que dix mais ils veulent peser dans le débat et dans la campagne des régionales de mars 2010. Les élus du groupe du Centre à la région Rhône-Alpes, réunis jeudi soir, ont peaufiné leur position.

Dans un communiqué de presse un peu langue de bois, ils se déclarent "prêts à initier et à participer à un projet régional qui représente une alternative constructive et responsable aux dérives constatées au cours du mandat qui s'achève". En clair, ils continueront à s'opposer à Jean-Jack Queyranne.

Mais de là à constituer une liste centriste autonome au premier tour, il n'y a qu'un pas qu'ils s'imaginent mal effectuer. "L'objectif est de de gagner les régionales. Il faut constituer un spectre le plus large possible : du MoDem au MPF. Mais nous, les élus du groupe du Centre, ne serons pas là pour faire de la figuration", explique Thierry Cornillet, président du groupe du Centre et encarté chez les radicaux valoisiens.

Sans le dire officiellement, les élus centristes de la région suivront les consignes de la majorité présidentielle. La droite républicaine pourrait donc n'aligner qu'une liste en Rhône-Alpes. Celle de l'UMP et de ses partis alliés : le Nouveau Centre, les radicaux valoisiens notamment.

En 2004, la droite s'était déjà présentée rassemblée pour les régionales derrière Anne-Marie Comparini.

En 2010, les choses pourraient donc se dérouler de la même manière. Pour l'heure, seul le Nouveau Centre et son représentant à Lyon Damien Abad laisse planer le doute. Dans le numéro de septembre de Lyon Capitale, il déclarait ne pas exclure l'idée d'une liste centriste autonome au premier tour. Sans les élus sortants, la mission serait beaucoup plus compliquée.

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