Le réchauffement climatique condamne certaines espèces à disparaître des rues lyonnaises à des échelles de temps plus ou moins longues.
Le bouleau n’est quasiment plus planté, gourmand en eau et doté d’une espérance de vie courte à l’échelle d’un arbre : une dizaine d’années. “Nous ne couperons pas les arbres existants, mais en tant que tel cet arbre est condamné par le réchauffement climatique”, tranche Gautier Chapuis, adjoint lyonnais chargé de la végétalisation. Les saules pleureurs, malgré leur grand potentiel de fraîcheur, ne seront plus plantés dans des zones qui ne sont pas à proximité directe de milieux humides ou de cours d’eau. “Par manque d’eau, certains vont commencer à mourir”, se désole l’élu lyonnais. Les services municipaux comme métropolitains ont pour doctrine de ne plus arroser les arbres quatre ans après leur plantation. Les espèces allergènes sont aussi peu plantées.