Pour cette deuxième semaine des vacances de Noël, Lyon Capitale vous propose sa sélection des expositions à ne pas manquer avant la fin de l’année.
Le monde de Star Wars à Mini World Lyon
Quatre ans après le succès de la première expo « Lego Star Wars », le parc de miniatures animées Mini World Lyon propose une version inédite de la saga culte avec des décors enrichis et des œuvres monumentales intégralement construites en briques Lego. Sur place, les visiteurs pourront notamment découvrir un gigantesque destroyer impérial de quatre mètres de long, dont la construction a nécessité 150 000 briques Lego, pris en chasse par une nuée de vaisseaux de l’alliance rebelle. Au total, plus de un million de briques ont été nécessaires pour réaliser cette exposition.
Star Wars, l’expo Lego® – Jusqu’au 5 mars, parc Mini World Lyon, Vaulx-en-Velin La Soie. Du lundi au vendredi de 10 à 18 heures et le samedi jusqu'à 17 heures.
Découvrir la Cité de la Gastronomie 2.0 gratuitement
Comme annoncé début décembre, la période de gratuité de la Cité de la gastronomie (CIG) a été prolongée jusqu’au 31 décembre. Depuis sa réouverture au mois d’octobre, après deux ans de fermeture, la CIG propose trois expositions. "Banquet", l’exposition sensorielle qui a cartonné à la Cité des sciences et de l’Industrie en accueillant près de 250 000 visiteurs. Il s’agit d’un parcours qui met à contribution la vue, le goût, l’odorat, l’ouïe et le toucher pour découvrir la cuisine et la gastronomie.
Dans les murs de l’Hôtel Dieu, vous pourrez aussi découvrir une exposition consacrée à l’entreprise locale SEB qui fête ses 165 ans et une autre aux arts de la table et l’art du service à table au travers de "Bonnes tables, belles tables", une exposition pensée par Régis Marcon. Les enfants, eux, pourront déambuler dans l’espace Miam Miam, un endroit pour "apprendre à bien manger et développer le goût de la cuisine" chez les plus petits.
Grand Hôtel Dieu de Lyon, 2e arrondissement, ouvert le mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 11 à 19 heures et le jeudi de 13 à 21 heures.
Sur les traces de Toutankhamon à la Sucrière
L'exposition, arrivée à la Sucrière le 29 septembre dernier et disponible jusqu'au 24 avril, offre une plongée immersive dans la tombe la plus célèbre du monde - le sarcophage de Toutankhamon - reconstituée à l'identique avec un niveau de précision prodigieux. Les visiteurs seront guidés dans une reconstitution à l’identique qui va des produits utilisés pour les peintures murales jusqu’aux moisissures constellant les murs de la tombe, en passant par les procédés d’écriture utilisés en Égypte, il y a trente-trois siècles.
Jusqu’au 24 avril à La Sucrière, Lyon 2e, du lundi au dimanche de 10 à 18 heures.
Derniers jours pour découvrir la Biennale d'art contemporain
C'est sur le thème "Manifesto of Fragility" de la 16e biennale d'art contemporain que les Lyonnais découvrent des œuvres sur les 12 sites d'exposition à Lyon. Depuis le 14 septembre dernier, les Lyonnais qui s'y aventurent, déambulent aux quatre coins de Lyon, en passant par les Usines Fagor Brandt, le musée d'art contemporain, ou encore le parc de la Tête d'Or. La biennale prend fin le 31 décembre 2022. Plus de 200 artistes originaires de 39 pays y exposent leurs œuvres.
Jusqu’au 31 décembre sur plusieurs sites de Lyon.
Les expositions au musée des Confluences
Le musée des Confluences propose une nouvelle exposition autour des fleuves, depuis le 21 octobre dernier, jusqu'au 27 août prochain. L'événement "Nous, les fleuves", invite les visiteurs à suivre le cours d'un fleuve imaginaire et sur l'apparition de l'eau dans nos vies. L'exposition "Magique" est également présentée au musée jusqu'au 5 mars 2023.
Musée des Confluences, Lyon 2e, du lundi au vendredi de 10h30 à 18 h et le samedi jusqu'à 17h30
Poussin et l’amour au musée des Beaux-Arts de Lyon
Le musée des Beaux-Arts de Lyon nous fait découvrir Nicolas Poussin – peintre français du XVIIe siècle et maître de l’école classique française – à travers le thème de l’amour qui fut au cœur de nombreuses œuvres, certaines d’entre elles ayant été détruites à l’époque car jugées trop érotiques ou perverses. Une cinquantaine de peintures et de dessins expriment la puissance créatrice ou destructrice de l’amour avec un coup de projecteur sur "La Mort de Chioné" (1622), acquise par le musée en 2016.
Poussin et l’amour – Jusqu’au 5 mars 2023 au musée des Beaux-Arts
Le passé industriel et ouvrier de Lyon exposé à Gadagne
Après "Portraits de Lyon" et "Les pieds dans l’eau", qui s’intéresse à l’histoire étroite entre Lyon, la Saône et du Rhône, le musée d’Histoire de Lyon - Gadagne s’intéresse au passé ouvrier et industriel de la capitale des Gaules. Intitulée "Qu’est-ce que tu fabriques ? Lyon, industrielle et ouvrière" cette exposition retrace tout un pan de l’histoire de Lyon à travers les foires de la ville, témoins du passage de la cité du commerce à la production, à la fabrique de la soie, qui s’est accompagnée des révoltes des canuts, en passant par l’apparition des premières usines jusqu’à la restructuration du monde industriel local. Les visiteurs pourront notamment découvrir un métier à tisser du 17e siècle, "symbole de l’ascension de la soierie lyonnaise", présenté comme la "pièce phare de l’exposition".
Musée Gadagne, Lyon 5e. Ouvert du mercredi au vendredi de 10h30 à 18 heures et le samedi de 10h30 à 17 heures.
Et aussi
-
Près de Lyon
Quand la région brillait à l’Exposition universelle de Paris 1900
Le musée Paul-Dini de Villefranche révèle au moyen de 170 œuvres et artéfacts toute la créativité régionale présentée lors de l’Exposition universelle de Paris qui eut lieu du 15 avril au 12 novembre 1900, accueillant 51 millions de visiteurs du monde entier. L’objectif de cette exposition exceptionnelle est de démontrer ce que fut l’implication des industriels et des artistes régionaux au travers de productions et de techniques concernant aussi bien la soierie, la rubanerie, l’orfèvrerie, la peinture que la sculpture, la photographie et le cinéma.
L’Exposition universelle de Paris 1900 : l’Auvergne-Rhône-Alpes montrée au monde – Jusqu’au 12 février au musée municipal Paul-Dini, Villefranche-sur-Saône.
-
À découvrir à la rentrée :
Le procès Klaus Barbie en images et en dessins
Les Archives départementales et métropolitaines de Lyon ont conçu, avec les Archives nationales, l’exposition Regards pour l’histoire afin de rappeler la manière inédite dont furent enregistrés et retransmis les procès de Barbie mais aussi ceux des deux autres criminels de guerre – Paul Touvier (1994) et Maurice Papon (1997-1998) – croisant les captations audiovisuelles avec les dessins de l’illustrateur Jean-Claude Bauer qui couvrit les trois pour Antenne 2.
Jusqu’au 23 mars, Archives départementales et métropolitaines de Lyon. Réouverture des archives le 2 janvier.