La première tranche des Rives de Saône devrait être livrée mi-2013. Elle permettra une promenade continue au milieu d'œuvres d'art contemporaines, notamment celles du Japonais Tadashi Kawamata. Des œuvres présentes dès la genèse du projet plutôt que des pièces rapportées.
Alors qu'il présentait à la presse ce jeudi matin le projet des Rives de Saône, Gérard Collomb a été pris à parti par une Lyonnaise mécontente. "Comment vous expliquez que les poubelles débordent et qu'aucun nettoyage des murs des quais ne soit effectué ?" interroge la médecin. Le maire et président du Grand Lyon, pris de court au milieu des journalistes, rit jaune : "Madame, pour l'instant ça ne nous appartient pas, attendez les Rives de Saône et vous verrez." La riveraine devra donc attendre mi-2013...
Pour le moment, sur le papier, le projet des Rives de Saône paraît ambitieux. Il prévoit le réaménagement de 50 km de berges, soit 25 km sur chaque rive, de manière continue alors que le terrain actuel est morcelé et certaines zones sont inondables. Et le parcours doit également devenir un musée d'art contemporain à ciel ouvert grâce à 12 artistes de nationalités différentes.
Artistes et paysagistes sur un pied d'égalité
"Ce qui est novateur dans ce projet c'est que nous avons demandé en même temps aux artistes et paysagistes de nous proposer des ambiances. Nous n'allons pas juste poser des œuvres contemporaines après coup", s'enorgueillit Gérard Collomb. Le responsable du fil rouge artistique est le Japonais Tadashi Kawamata. On retrouvera ses oeuvres de bois tout au long du parcours sous forme de ponts, de planches "comme celles de Deauville" ou encore de rampes.
Et ce parcours se veut continu avec une première séquence sur 10 km, de Confluence à l'île Barbe, opérationnelle mi-2013. "Aux endroits où les rives sont trop étroites, on va créer des estacades", sortes de ponts, explique Jérôme Sans directeur artistique du projet. A Caluire, le promeneur se retrouvera même au milieu de l'eau sous les perles de verre colorées de l'artiste Jean-Michel Othoniel.
Plus qu'une promenade, une scénographie
Contrairement aux rives du Rhône, celles de la Saône seront très vertes. Et là encore les artistes ont été mis à l'épreuve. Du quai Gillet à l'Ile Barbe, le mur des quais sera recouvert de verdure et Erik Samakh y implantera ses Lucioles amphibies, résistantes aux crues et luminescentes même sous l'eau grâce à l'énergie solaire.
"Les Rives de Saône ne seront pas une simple promenade mais bien une scénographie", résume, non sans poésie, Jérôme Sans. Une scénographie de 75 millions d'euros dont 60 millions sont déboursés par le Grand Lyon et 15 millions par la Région et les 14 communes concernées par le projet. La riveraine mécontente n'a plus qu'à espérer que dans ce budget soit inclus le ramassage des poubelles...
Cher maire de Lyon,Avez-vous fait une partie de boule Lyonnaise aujourd'hui place Bellecour?Sinon revenons maintenant à se qui fâche, n'est-ce pas.Que les rivières, les fleuves appartiennent à VNF et donc à l'état, OK.Mais que vous ne sachiez pas que les quais appartiennent à la ville de Lyon donc à nous c'est grave, n'est-ce pas!!Que la ville de Lyon n'est pas un service de propreté efficace, c'est aussi grave, monsieur Collomb maire de Lyon.Donc le jour où vous verrez un(e) grand(e) Lyonnais(e) vous pourrez bien leur dire que les quais et berges appartiennent bien à notre chère ville de Lyon afin de ne pas dire des idioties comme vous nous l'avez fait du haut de votre piédestal ce vendredi 10 juin lorsque cette riveraine vous a interpellé, cher maire de Lyon.Bonne soirée Monsieur Collomb.
J'espère que ce sera plus vert que les berges du Rhône, beaucoup trop bétonnées et souvent sales ( sous les ponts en particulier )