En fin de semaine dernière, un militant avait saisi le tribunal administratif de Lyon en vue de faire interdire le survol des manifestations par les hélicoptères des forces de l’ordre équipés de caméras. Une demande rejetée par le juge des référés.
Vendredi dernier, un militant lyonnais a décidé de s’attaquer à la décision du préfet du Rhône d’utiliser des hélicoptères équipés de caméras pour aider au maintien de l’ordre lors des manifestations en ville. Il estimait que ces appareils intervenaient "en dehors de tout cadre juridique".
Saisi de la demande de suspension le juge des référés du tribunal administratif l’a rejeté, estimant que le requérant n’établissait "pas l’existence d’une situation d’urgence justifiant l’intervention du juge des référés". Comme rapporté dans le compte-rendu d’audience, la justice a en particulier retenu le fait que ce militant "qui n’a pas vocation à représenter d’autres personnes, ne peut utilement invoquer la méconnaissance, qui serait portée par la décision attaquée, aux droits et libertés de l’ensemble des personnes susceptibles d’être concernées par le dispositif de surveillance contesté."
Les militants "professionnels" usent et abusent du smartphone pour imager leurs revendications . Alors la police et la gendarmerie, pourquoi pas !