Le collectif rhônalpin des infirmiers anesthésistes s’élève contre la loi Santé, qui doit passer devant l’Assemblée nationale le 17 décembre.
Les infirmiers anesthésistes (IADE) souhaitent plus de reconnaissance pour leur formation. Leur profession est peu connue et trop souvent dévalorisée, déplorent-ils. “Nous sommes les oubliés du système, les méconnus et non reconnus”, explique Annabelle Payet, représentante du collectif des infirmiers anesthésistes rhônalpins.
Depuis l’annonce de la nouvelle loi Santé présentée par la ministre Marisol Touraine, les syndicats des IADE ont multiplié les actions régionales et nationales de communication. Ils souhaitent que “tout IADE, du public comme du privé, bénéficie d’une rémunération à la hauteur du niveau master et de la reconnaissance de l’apport de leur profession au système de santé”. Le collectif rhônalpin des infirmiers anesthésistes souligne le long cursus scolaire permettant d’accéder à ce poste (7 ans d’études) et l’importance de leur profession au sein du corps médical.
encore aurait-il fallu expliquer ce que font ces professionnels, on connaît les médecins-anesthésistes, et les infirmiers : non ? on peut supposer que ce sont les techniciens du médecin, mais l'article ne le dit pas !