Ce vendredi 28 avril tous les internes en médecine sont appelés à la grève pour alerter sur leurs conditions de travail. Une "journée sans internes" qui touche aussi les Hospices civils de Lyon.
Les internes en médecine de Lyon tirent la sonnette d’alarme ce vendredi 28 avril. Pour alerter sur leurs conditions de précarité, le stress auquel ils sont confrontés au quotidien ou encore les dépressions qui affectent de nombreux jeunes médecins, les internes des Hospices civils de Lyon sont appelés à la grève le temps d’une journée.
Portée par le Syndicat autonome des internes des hôpitaux de Lyon (SAIHL), cette mobilisation émane d’un appel national lancé il y a trois semaines. La journée choisie n’est pas anodine, car ce vendredi marque le dernier jour de stage pour les internes, qui changent de service chaque semestre. Leurs revendications sont claires, ils demandent : 300 euros de plus par mois (soit environ 15% d'augmentation), une indemnité logement indexée sur les loyers et pour les futurs généralistes, le report de la 10e année d'études - à défaut d'annulation de cette réforme.
Décompte du temps de travail
Autre demande centrale, le décompte strict du temps de travail. À Lyon, les adhérents du SAIHL espèrent obtenir le respect de la législation sur le "repos de garde". À ce jour, la loi dispose qu'après une garde de 24 heures, les professionnels de santé doivent se reposer pendant 35 heures. Or, aujourd’hui, "cela n’est pas du tout respecté, surtout dû au manque d’effectif", souligne le syndicat des internes. Par cette action, le syndicat espère aussi susciter une prise de conscience quant à la réalité du travail de internes et "de fait leur obtenir des conditions de travail décentes" ainsi qu'à "tous les médecins en exercice".
