Des élus écologistes s'inquiètent de l'attribution des Jeux olympiques d'hiver 2030 aux Alpes françaises dont ils jugent la candidature "pas sérieuse".
Le Comité international olympique a attribué ce mercredi l'organisation des Jeux olympiques d'hiver 2030 aux Alpes françaises, "sous conditions", notamment financières. Si le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez se félicite de la "victoire" d'un "territoire qui a la passion du sport et qui a été structuré par l'olympisme", le groupe écologiste de la Région et plusieurs élus et députés ne partagent pas son enthousiasme.
"Le gouvernement ne peut pas garantir au CIO le vote de lois d’exception"
Dans un communiqué diffusé en début d'après-midi et signé notamment par le maire de Grenoble, Éric Piolle ou encore les députés du Rhône et de la Drôme, Marie-Charlotte Garin et Marie Pochon, les Écologistes considèrent que "l'attribution sous conditions aux Alpes françaises engage l'Etat et nos territoires dans un avenir confus", estimant que "la candidature des Alpes françaises pour les Jeux olympiques et paralympiques de 2030 n'est pas sérieuse".
Ils pointent notamment du doigt un "budget en constante évolution" et des "conséquences financières et environnementales" qui "pourraient être lourdes pour l'Etat, qui traverse déjà une situation difficile, et pour les collectivités territoriales qui devront en assumer les conséquences".
Par ailleurs, s'exprimant devant le CIO ce mercredi matin, le président de la République, Emmanuel Macron a assuré qu'il demandera au prochain premier ministre de promulguer une loi Jeux olympiques 2030 pour en assurer "la garantie" financière. "Le gouvernement ne peut pas garantir au CIO le vote de lois d’exception portant sur le budget, la sécurité ou l’urbanisme comme ce fut le cas pour Paris 2024 au vu de la recomposition de l’Assemblée nationale. Les garanties financières espérées reposent donc sur du vide", estiment quant à eux les Écologistes.
"Face à cette impréparation totale, fruit d’une candidature précipitée et organisée sans concertation, nous nous réservons le droit de déposer un recours contre cette décision", concluent les élus.
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Les écologistes lyonnais sont évidemment contre puisque ce n'est pas eux qui ont lancé la chose.
Anne Hidalgo a pu vanter les qualités de sa "très bonne directrice des finances", Lucie Castets
Or le déficit de la Mairie de Paris en est résulté un coût net (estimé par la Ville à 710 M€) qui est entièrement à l'origine du déficit de l'épargne brute en 2020 et de l'accroissement de la dette (5,88 Md€ à la fin 2019 à 6,62 Md€ à la fin 2020).
La dette de Paris a atteint 8,2 milliards d'euros en 2023. Elle atteindra 8,8 milliards en 2024, 9,9 milliards en 2025. le 14 mars 2024 CQFD !
Une candidature qui suffit à elle seule à identifier ceux qui détruisent le climat et la Vie au dépens de tous pour un satisfaire des besoins personnels.