Depuis Lyon, des équipes scientifiques participent à l’un des plus grands enjeux de la conquête spatiale : découvrir des traces de vie sur Mars… et y envoyer des humains.
La vie s’est-elle développée sur Mars ? C’est l’un des grands mystères sur lesquels travaillent les agences spatiales depuis plusieurs années. C’est aussi une préoccupation majeure au laboratoire de géologie de Lyon (LGL), où Cathy Quantin, professeure à l’université Lyon 1, dirige l’équipe e-Planets. Directement impliquée dans l’exploration martienne, cette équipe lyonnaise a contribué à l’élaboration de la mission ExoMars, développée par l’Agence spatiale européenne (ESA), dont le lancement est prévu en 2020. Dans le cadre de cette mission, e-Planets a identifié le site d’atterrissage qui a été retenu après un concours international entre plusieurs équipes scientifiques. Cathy Quantin et son unité ont cherché à déterminer le lieu idéal où poser le Rover ExoMars (le robot d’exploration de la mission). Les caractéristiques de ce site, baptisé “Oxia Planum” par l’équipe e-Planets, assurent selon eux les meilleures conditions pour réaliser l’objectif de cette mission : retrouver d’anciennes traces de vie martienne. Ou, plus globalement, “chercher à savoir si la vie s’est développée ailleurs que sur Terre”, expose Cathy Quantin. Son équipe travaille avec les services européens et américains afin d’exploiter au mieux ces hypothèses.Il vous reste 79 % de l'article à lire.
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