À l'approche de l'hiver, la Préfecture de région rappelle les mesures prises en début d'année dans le cadre du Plan de protection de l'atmosphère de l'agglomération lyonnaise.
Alors que les températures chutent en ce mois de novembre, de plus en plus de personnes allument leur chauffage. Cependant, les habitants du Rhône, de l'Isère et de l'Ain sont soumis depuis avril dernier à plusieurs interdictions issues du Plan de protection de l'atmosphère. En vigueur dans 167 communes, ce plan à pour objectif "d'agir directement à la source des émissions", indique la préfète de la région dans un communiqué.
En effet, le secteur résidentiel-tertiaire émet 64% des particules fines et 48% des composés organiques volatiles (COV) en Auvergne-Rhône-Alpes. Ces polluants peuvent aggraver certaines maladies, notamment cardiaques et respiratoires, et avoir des effets cancérigènes. Ils provoquent également des irritations des muqueuses, des troubles du système nerveux et des maux de tête.
Les chauffages autorisés
Depuis le début d'année, les habitants de certaines communes souhaitant s'équiper d'un chauffage au bois ne peuvent opter que pour un appareil labellisé "flamme verte" ou équivalent. Ce label permet "un meilleur confort thermique, à moindre coût et 10 fois moins polluant", selon la préfecture. Sont concernées la Métropole de Lyon, la communauté d'agglomération Vienne Condrieu, les communautés de communes Est Lyonnais, Pays de l'Ozon, Miribel-Plateau, Bièvre-Rhône, Vallée du Garon, Cotière-Montluel et Lyon Saint-Exupéry en Dauphiné.
Par ailleurs, il est interdit d'utiliser une cheminée à foyer ouvert au sein de la Métropole lyonnaise. Bien que seuls 10% des logements soient chauffés au bois, les fumées qu'ils génèrent représenteraient 50% des émissions annuelles de particules fines PM2.5. De plus, 15% de la chaleur du feu serait réellement transmise dans la pièce. Ainsi, il est recommandé aux habitants de s'équiper de foyers fermés s'allumant pas le haut et d'utiliser du bois de qualité.
Des aides financières diverses
Le cout d'un nouveau chauffage étant élevé, plusieurs aides gouvernementales sont mises en place, comme "Ma Prime Renov" ou l'éco-prêt à taux zéro. En complément, les collectivités peuvent apporter une aide supplémentaire de 3 000 euros sous certaines conditions, grâce à la "prime air bois". L'ensemble des informations et des aides sont à retrouver sur le site de la Métropole de Lyon.
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Tant que la préfecture du Rhône autorise à déverser la pollution des PFAS dans le rhône, tout va bien ! 😀
Bonne idée, l'odeur des fumées dehors à cette époque est pénible, galère pour aéré. En plus on coupe du bois, nos forêts ont des arbres minuscules.
Je rejoins aussi l'avis pour les autres pollutions qui touchent beaucoup de personnes chimique du Rhône, de la vallée entière qui par endroits pue, mais là c'est trop gros pour eux. Et le chantage ( sûrement réel) de l'emploi.
des drôles de législateurs qui va aller mesurer, après la voiture, le chauffage, chaque mois qui passe de nouvelles contraintes, mon boulanger cuit son pain au bois du pain à l'ancienne qui se conserve 10jours. Révoltons nous. sinon nos Khmers verts risquent de virer au rouge
Sauf que ce ne sont pas "les Khmers verts" qui ont voté ces lois. 😀