Depuis plusieurs jours une forte concentration de pollens d’ambroisie sature l’air de l’air de la région lyonnaise. Ce samedi 21 août, les personnes allergiques devront être particulièrement vigilante alors que la ville de Lyon et ses environs sont proches de l’alerte maximale, l’indice pollinique est de 4 sur 5.
Le 11 août a marqué l’apparition d’une nouvelle vague pollinique dans la région lyonnaise, qui doit s’étendre au moins jusqu’à fin septembre. Les pollens d’ambroisie ont pris la relève des graminées et saturent désormais l’air de la métropole de Lyon, ce qui pourrait entraîner des réactions allergiques chez de nombreuses personnes.
Moins connus que les graminées, les pollens d’ambroisie, issus d’une plante originaire d’Amérique du Nord, concernent tout de même 20% des habitants d’Auvergne-Rhône-Alpes selon l’Atmo. "Quelques grains de pollen d’ambroisie par mètre cube d'air sont suffisants pour que des symptômes apparaissent chez les personnes sensibles", explique l’organisme qui analyse la qualité de l’air.
Ce samedi 21 août, leur concentration dans l’air de la ville de Lyon et des environs de la métropole est particulièrement importante. L’indice pollinique atteint ainsi 4 sur 5. Cette saturation de l’air en pollens d’ambroisie devrait se poursuivre au moins jusqu’à 27 août selon l’Atmo.
Les symptômes à mettre au compte d’une allergie aux pollens d’ambroisie sont nombreux et varient d’un individu à l’autre. Toutefois, le ministère de la Santé dresse une liste des plus fréquents, notamment en cas de rhinite.
- Des éternuements en salves avec démangeaisons nasales
- Un nez qui coule et se bouche
- Une conjonctivite qui se traduit par des rougeurs, un larmoiement, et des démangeaisons.
- Une trachéite avec toux sèche, un accès de grande fatigue accompagnent particulièrement la rhino-conjonctivite allergique au pollen d’ambroisie
- Une respiration difficile, sifflante, en rapport avec une crise d’asthme (contraction spasmodique des bronches)
- La peau peut présenter des réactions prurigineuses localisées : rougeur, œdème, urticaire.
Quelques conseils pour se protéger
Pendant cette période, il est recommandé aux personnes allergiques ou sensibles d’éviter de se rendre à la campagne ou dans les espaces verts où la concentration de pollens est plus importante. L’association Asthme et Allergies conseille également de rouler les fenêtres fermées en voiture, de ne pas faire sécher son linge dehors, ou encore de se rincer les cheveux avant de se coucher après une promenade.
De faibles quantités d’urticacées et de graminées sont également détectées dans l’air selon le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA).