Dans une tribune, les présidents LR de six départements des Alpes s’inquiètent de la hausse des attaques de loup sur les élevages de leurs territoires, appelant le gouvernement à le retirer "des espèces en voie de disparition".
Le loup est entré dans la bergerie et cela fait grincer des dents au sein des exécutifs Les Républicains des conseils départementaux de la Drôme, de l’Isère, de la Savoie, des Alpes de Haute-Provence, des Hautes-Alpes et des Alpes Maritimes. Dans une tribune transmise à l’AFP mardi 1er aout, les dirigeants des six départements alpins affirment que les attaques lupines "ont connu une explosion en 2022", avec une hausse estimée à 19%.
Hausse des victimes depuis 10 ans
Selon les chiffres avancés par les élus LR, 12 500 bêtes ont été tuées. Dans son rapport annuel sur la présence et l’activité du loup, présidé par la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Fabienne Buccio, le gouvernement précise toutefois que ce chiffre comprend les animaux tués et blessés, ne faisant pas la distinction entre les deux. Cette précision faite, depuis 10 ans une hausse constante du nombre de "victimes" est bien constatée dans l’Hexagone, 2022 étant même une record.
Dans les faits, au niveau de la région Auvergne-Rhône-Alpes, on dénombre 1 397 victimes en Savoie, 474 en Haute-Savoie, 1 040 en Isère, 1 dans le Rhône, 53 dans l’Ain ou encore 835 dans la Drôme. Le nombre le plus important de victimes est enregistré un peu plus au sud de la région, dans les Alpes-de-Haute-Provence où on dénombre 1 858 bêtes blessées ou tuées. De manière générale, la majorité des attaques sur le territoire national se concentre sur la partie sud-est du pays, "plus de 80 % des attaques", qui selon les élus "mettent en péril le pastoralisme", ayant été enregistrées dans les départements alpins.
"Une situation de stress permanent, pour les bêtes comme pour les éleveurs", imposant "des contraintes multiples", et dissuadant "l'ensemble des éleveurs de poursuivre ces activités" s’alarment les six présidents de département dans leur tribune. Selon Éliane Barreille (Alpes de Haute-Provence), Jean-Marie Bernard (Hautes-Alpes), Charles-Ange Ginesy (Alpes Maritimes), Marie-Pierre Mouton (Drôme), Jean-Pierre Barbier (Isère) et Hervé Gaymard (Savoie) qui appellent le gouvernement à prendre "des mesures fortes", au cours des quatre dernières années, le nombre d'exploitations a baissé de 20%, alors que la population lupine a augmenté de 114% sur la même période.
Une présence sous évaluée ?
Plus loin, ils avancent également que "les estimations concernant la présence du loup varient entre 1 000 et 2 000 individus", soit bien au-delà du "seuil de viabilité" des 500 loups fixé comme objectif lors du Plan Loup de 2018. À cette époque, à l’issue de l’hiver 2017-2018, selon les chiffres compilés par l’État, la population lupine était alors estimée à 430 individus. Dévoilé début juillet, le bilan pour l’hiver 2022-2023 établit "une estimation provisoire à 906 loups soit un chiffre stable par rapport à l’an dernier (921 loups)".
"Il est temps de sortir du déni actuel qui (...) maintient le canis lupus dans la catégorie des espèces en voie de disparition"
Les président LR des Alpes de Haute-Provence, des Hautes-Alpes, des Alpes Maritimes, de la Drôme, de l'Isère et de la Savoie
Des chiffres critiqués par les éleveurs, soutenus par les élus qui jugent urgent "de mettre en place des indicateurs de mesure de la population lupine qui permettent une juste et incontestable évaluation de sa répartition sur le territoire", ainsi qu'une simplification des procédures de tirs de défense et de réparation des dégâts consécutifs aux attaques. Sur la seule année 2022, 162 loups ont été tués dans le cadre du protocole d’intervention et 7 loups ont été tués de manière illégale.
De manière plus générale, les six présidents des départements alpins pressent le gouvernement de revoir les "socles juridiques qui protègent de manière disproportionnée l'espèce lupine". En toile de fond, se dessine tout simplement un souhait de voir le loup être retiré de "la catégorie des espèces en voie de disparition" alors que doit être présenté à la fin de l’été le nouveau Plan loup courant de 2024 à 2029.
Fort heureusement l'état actuelle de la science ne permet pas de recréer, mammouth et autres espèces préhistoriques, nos pseudos écolos seraient capables de soutenir le projet. Seuls les présidents des régions concernées s'opposent ce n'est pas le fait du hasard si ces décisions émanent de personnes étrangères à l'élevage soutenues par la clique habituelle.
Petite curiosité, quelle serait leur réaction si l'on amputait leur revenus de 15, 20% sous un prétexte aussi futile sans justificatif scientifiquement démontré.
Encore une fois les émotions priment sur la raison.
Encore une flopée de malveillances de l'extrémiste de droite @Galapinou. 😀
- les attaques de loups sont systématiquement indemnisées
- ces indemnisations sont chiantes parce que ça fait de la paperasse et du temps perdu (mais pas d'argent perdu)
- les Chef LR sont contres les loups parce qu'ils font dépenser de l'argent (indemnisation, fonctionnaires qui s'en occupent) à la collectivité. Et leur crédo c'est de "payer moins d'impôts", sauf quand c'est pour financer leurs copains du BTP à coups de milliards.
- dans la réalité un loup ne s'attaque pas à des bêtes pour s'amuser mais pour manger. Or beaucoup des animaux attaqués ne sont pas mangés, c'est donc l'oeuvre de chiens errants (chien = dégénérescence ou évolution des loups fabriqués par l'homme, à la base, et là les chiens sont justes "un commerce de plus avec de nombreux abandons dénoncés par la SPA.)
- Ne pas comprendre que le loup est naturellement en haut de la chaine alimentaire dans la nature et qu'il est utile aussi pour réguler les autres animaux présents, c'est être avec des "connaissances incomplètes" (autrement dit être idiot).
- Si le loup pose problème, c'est aussi parce que c'est un concurrent des chasseurs. Chasseurs qui, votent majoritairement LR parce que de droite (cliché malheureusement une réalité).
Au final, le fric est encore une fois derrière cette "guerre", à cause du bordel des indemnités, à cause de manque à gagner en temps de travail (même s'il n'est pas gigantesque) en terme de revenus pour les politiciens s'ils n'ont pas leur job de commandant, en terme de commerce touristique (si les visiteurs se mettent à avoir peur des attaques de loup / gros fantasme), etc. encore une fois à cause du niveau de connaissance malheureusement très bas des citoyens.
Voilà, c'est ça la démocratie : exposer du mieux qu'on peut une situation en montrant tous les points de vue possibles. Si vous voulez compléter des choses que j'aurai oublié, n'hésitez pas. Car la démocratie ne peut et ne sera jamais 1 seule personne. 🙂
Une de plus !!! le multi spécialiste Abobomatête donne aux ignorants qu'il prétend éduquer une autre de ses nombreuses connaissances !! mélangeant attaques de loups, chasseurs éducation . il vient donc infirmer les propos les chiffres avancés par les élus LR, 12 500 bêtes ont été tuées.
"Ces attaques, qui ont connu une explosion en 2022 dans certains départements comme la Drôme ou les Alpes de Haute-Provence, mettent en péril le pastoralisme".
La question ?? quel sera l'objet de sa prochaine prose éducative à moins qu'il ne décide de rendre visite à une meute de préférence avec des petits pour prouver que la peur des attaques de loup est un gros fantasme)
C'est ça vos contre-aguments ?
Reprenez ce que j'ai dit et montrez où je me suis trompé.
Les loups ne mettent pas en péril le pastoralisme, c'est juste les chasseurs qui voient disparaître leur gibier alors qu'ils l'ont parfois "élevé et nourrit", comme le maïs donné en hivers aux sangliers.
Vous êtes un faux campagnard qui n'y connaît rien. Un vrai "périurbain" ! 😀