La capacité d'accueil des refuges de la SPA est largement dépassée. Dans le Rhône, malgré l'affluence, les refuges continuent à accueillir chiens et chats.
Depuis le 15 juin, la SPA a recueilli plus de 5 000 animaux dans les 57 refuges dispersés sur le territoire national. En tout, 9 000 animaux vivent actuellement dans les refuges de l'association protectrice des animaux, rapporte Le Figaro.
"L'équation estivale est très mauvaise : il y a plus d'animaux abandonnés, plus de portées de chatons, et les gens sont moins disponibles pour adopter", explique Christophe Dumont-Richet, responsable de la SPA Lyon-Marennes. Dans son refuge, la capacité d'accueil maximale est de 49 places pour les chiens, et de 100 places pour les chats, sur un terrain de 1 hectare de la commune de Marennes. Aujourd'hui, 59 chiens et 170 chats se partagent les places dans le refuge. "On les regroupe, on intensifie la collectivité. En cette période de chaleurs pour les chats, un abandon représente une portée de quatre ou cinq chats à la charge de la SPA", précise-t-il.
Plus de refuges, plus d'animaux en quête d'un foyer
Néanmoins, le chiffre de 9 000 animaux en quête d'un foyer n'est pas du tout représentatif de la réalité. Il ne s'agit en effet que des chiens et chats recueillis par les soixante centres sous l'égide de la SPA de Paris. Créé en 1845, le terme de SPA est une appellation non déposée. Il existe donc une multitude d'associations de protection animalière nommées SPA, unies dans la lutte pour la protection des animaux mais n'ayant aucun lien entre elles.
"Il existe en réalité environ 400 associations de protection des animaux dans le pays. En France, et dans le Rhône, il n'y a pas de chiffre sûr et pas d'organisme qui recense tous les abandons", regrette la SPA de Lyon, association indépendante possédant un refuge à Brignais et un autre à Dompierre sur Veyle (Ain).
Au refuge de Brignais, quinze personnes, dont deux vétérinaires, s'occupent d'environ 360 animaux durant la période estivale. "C'est très compliqué. On double, on triple les box. On place également les animaux en pension, en privilégiant ceux qui ont été maltraités, explique-t-on au refuge de Brignais. On essaie de trouver des solutions, mais il n'y a aucune aide des collectivités. Même si chaque année, on répète, on insiste, on sensibilise sur la situation des animaux. C'est toujours la même chose."
Si la france suivait l'exemple de la Belgique en rendant la stérilisation obligatoire ça serait une belle avancée !