Un syndicat dénonce le licenciement de salariés de sociétés sous-traitantes de l'aéroport Lyon Saint-Exupéry.
Le syndicat CGT sûreté-sécurité de l'aéroport Lyon Saint-Exupéry a saisi la Commission nationale de l'information et des libertés (Cnil) pour "détournement de l’usage de la vidéoprotection à des fins de surveillance du travail des salariés des sous-traitants de la société Aéroport de Lyon", a appris Le Progrès.
Le conseil des prud'hommes de Lyon, depuis deux ans, aurait donné raison à six reprises à des employés contestant leur licenciement de trois sociétés sous-traitantes de l'aéroport, comme l'a révélé Médiacités. Ces sociétés se seraient appuyées sur des images de vidéosurveillance pour justifier les licenciements.
"En aucun cas le dispositif peut être utilisé pour la surveillance du personnel du gestionnaire d’aéroport ou des entreprises de la plateforme aéroportuaire", a rappelé le conseil des prud'hommes de Lyon. Selon le Cnil auprès de nos confrères, la plainte du syndicat est "désormais en cours d'instruction".
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Dans un aéroport, international, la surveillance est nécessaire pour son bon fonctionnement !