Alors que la société SITL (ex Fagor-Brandt) a été placée en redressement judiciaire le 2 février dernier, ses salariés battent une nouvelle fois le pavé. Ils réclament des aides pour le maintien de leur activité et redoutent la vente de leur outil de production. 420 emplois sont menacés.
Les salariés de SITL (ex Fagor-Brandt) descendent à nouveau dans la rue ce mardi matin. À l’appel de l’intersyndicale CGT, SUD, FO et CFE-CGC, ils manifesteront à partir de 10h30, du site de leur entreprise avenue Lacour dans le 7e, jusqu’au quartier de la Part-Dieu où le président du Grand Lyon recevra une délégation. Les salariés de l’entreprise placée en redressement judiciaire le 2 février dernier affirment que 420 emplois sont menacés, sans compter les emplois indirects.
"A Lyon, nous sommes toujours dans l’attente, alors que la fabrication a partiellement repris dans les usines de FagorBrandt. Même la production prévue de 5 000 lave-linge n’a pas démarré à Lyon", expliquent les syndicats qui précisent que 370 employés sont au chômage partiel jusqu'à fin février, avec une perte de salaire de 10 à 20%.
"Les 10 millions d’aides de l’Etat à Fagor Brandt vont-ils servir à acheter les machines à laver en Pologne, alors que l’usine de Lyon est prête à les fabriquer ? Pourquoi laisser les salariés de Lyon au chômage ?", s’interrogent les syndicats qui souhaitent relancer l’activité, appuyés par une aide "proportionnelle à celle donnée à Fagor-Brandt". Ils craignent en outre que la ligne de montage des lave-linges ‘top’ ne soit vendue aux enchères, ce qui constituerait la perte de leur outil de travail.