Du 30 août au 3 septembre, les agents de la Ville de Lyon pourront faire grève. Ils protestent contre l'allongement de leur temps de travail et l'encadrement plus strict du droit de grève dans les écoles.
Dans un courrier transmis aux agents territoriaux de la Ville le 13 août, le maire de Lyon, Grégory Doucet et son adjoint aux service publics Laurent Bosetti, ont annoncé plusieurs orientations et changements à leurs employés. Une note de la direction générale des services, du 23 août, prévoit l'encadrement du droit de grève.
Les syndicats CGT, UGICTCGT, SUD, UNSA, CFDT, CFTC, FO s'opposent à l'application ces mesures et ont déposé un préavis de grève du 30 août au 3 septembre, dans un courrier adressé aux conseillers municipaux.
Une collectivité qui dit appliquer la loi
La mairie prévoit l'application d’un temps de travail annuel de 1607 heures à partir de janvier 2022, prévue par la loi de transformation de la fonction publique d’août 2019. "Si notre Majorité désapprouve cette orientation du Gouvernement, nous sommes cependant tenus de l’appliquer", précise le courrier. Pour éviter la suppression des 3 jours congés prévus dans la loi, rééchelonnement du temps de travail. Les agents des écoles et des crèches ne seront pas concernés.
À compter du 31 août, trois nouvelles dispositions sont prévues pour les grèves dans les écoles et les crèches. Les agents devront faire grève du début à la fin de leur service, ce qui donnera lieu à une retenue de 1/30ème du salaire. Auparavant la retenue était proportionnelle au temps de grève, parfois seulement quelques heures sur un service. Les grévistes devront prévenir leur hiérarchie 48 heures à l'avance, et 24 heures à l'avance s'ils souhaitent reprendre leur service ou ne plus faire grève. La Ville explique vouloir trouver un "équilibre" entre l'exercice du droit de grève et la continuité des services publiques.
Les syndicats vent debout contre la Ville
"Contrairement à certains maires de France qui entendent résister à cette injonction de l’Etat, vous souhaitez apporter votre contribution à cette régression historique et y entrainer tous les agents de notre collectivité", s'insurge l'intersyndicale. Elle exhorte le maire à refuser d'appliquer la loi pour protéger les droits de ses salariés.
Les syndicats accusent le maire "d'amputer [le] droit [des agents] à de légitimes revendications" en rendant plus strict l'exercice du droit de grève. La CGT souligne que ce sont les salariées des "filières féminisées", celles des crèches et des écoles, qui vont s'en voir le plus pénalisées.
"Nous vous demandons de vous opposer à ces deux mesures régressives et à vous engager résolument dans le progrès social plutôt que dans l’abandon des acquis et le retour aux contraintes du passé", exhortent les syndicats. Du 30 août au 3 septembre, les agents pourront se mettre en grève et rejoindre ces revendications.
ils exhortent...
2 syndicats exhortent...
Un kmaire, récemment élu, qui apprécie ses 3 semaines de congé parental, suivi de 15 jours de congés payés, est ficelé. De même les contribuables, verts ou non,. Chassez le naturel, il revient en bannière !
je ne vois rien d'anormal a sa prise de congés parental et de congés
il les a organisés
c'est un tres bon exemple
Aucune ONG ne semble vouloir le reprendre en mission humanitaire. Était-ce un très bon exemple ?
Je suis pas accro
mais là pour le coup un bon exemple d'etre pere et epoux soucieux de ses enfants
un respect de l'egalite femmes hommes
mais je me doute bien que celà n'est pas compris par tout le monde
il a fait le choix de ne pas repatir dans uen asso, qu'est ce qui vous permet de dire qu'aucune ONG en veut?
"grève contre l'allongement de leur temps de travail", est-ce à dire que la loi va leur imposer de faire 35h hebdomadaire alors qu'ils ont comme "avantage acquis" d'en faire beaucoup moins?
Nombre d agents et de cadres dépassent largement les 1607 heures. Eux ne seront pas en grève je pense