Pascal Wilder, président de la fédération du Rhône des taxis indépendants, est l’invité de L’Autre Direct ce jeudi, jour de manifestation des taxis à Lyon. Les chauffeurs ne désarment pas et demandent la suppression des applis Uber, un concurrent qu’ils jugent déloyal. Pascal Wilder revient aussi sur l’agression samedi soir d’un client qui accuse des chauffeurs de taxi, une thèse qu’il réfute.
"C'est inconcevable que des gens travaillent sans statut et ne déclarent rien. Les annonces du Gouvernement ne suffisent pas. Nous voulons du concret : qu'Uber arrête d'émettre", plaide Pascal Wilder. Alors que le ministère de l'Intérieur a déclaré Uber illégal et que le préfet du Rhône a promulgué un arrêté contre cette société, le président de la fédération du Rhône des taxis indépendants en veut encore plus : "L'arrêté du préfet, c'est bien, mais il n'est pas respecté."
Sur l'agression d'un client samedi soir à Lyon après une discussion houleuse avec des chauffeurs de taxi, Pascal Wilder tient à présenter une autre version : "Il y a eu une altercation verbale avec des chauffeurs de taxi, mais elle s'est bien terminée. Il a ensuite été agressé. Il n'a pas vu ses agresseurs." Il justifie aussi les pièges qu'ils tendent aux chauffeurs d'UberPop : "Nous provoquons le délit pour montrer qu'Uber est au-dessus des lois."